| Qui êtes-vous donc, étranger ? |
Nom complet : Jean-Baptiste Colbert
Titre de noblesse (facultatif... pour ceux qui n'en ont pas ^^) :
Fonction : Ministre du Roi
Âge (n'oubliez pas que l'action débute en 1670 !) : 51 ans
Caractère (minimum 3 lignes) :
Calculateur, cet homme est un excellent financier et saura vous conduire à la gloire et à la richesse en un tour de main. Après s'être enrichi lui-même avant, toutefois... Car oui, calculateur il l'est, et ce de tos les points de vue. Pas seulement d'un point de vue pécunier, mais aussi d'un point de vue stratégie. Son intelligence aiguisée et redoutablement acérée n'a d'égale que sa fourberie et sa ruse. On pourrait, en un sens, le qualifier de génie des finances. Même si sa fausse modestie le pousserait à vous dire que ce qualificatif serait quelque peu exagéré. Quelque peu seulement.
S'il apprécie le luxe et le confort, il n'aime pas toutefois s'encombrer de faste inutile et d'ineptes fanfreluches. C'est avant toute chose quelqu'un de pragmatique, qui aime allier l'utile à l'agréable.
Autre trait caractéristique de cet homme, son côté épris de justice. Justice à laquelle il tenta de rendre honneur dans chacune de ses fonctions, comme lorsqu'il diminua de 33% les impôts perçus par les aides et les femmes...
Côté défauts, nous pourrions sûrement citer son humeur massacrante et son caractère exécrable qui sont, sans nul doute, ses plus gros défauts. Réputé cassant et peu disert, il n’est guère aimé de la Cour, ou si peu. Seuls les personnages hauts en couleur, ayant assez de sens de la répartie pour lui faire front semblent l'estimer à sa juste valeur. En effet, sa langue acérée et ses sarcasmes acides ne manqueront pas de souligner vos pires défauts ou lacunes, et ce, sans complexe, devant une audience avide de tous les racontars. Et ce d'autant plus si cela sert ses intérêts.
Oui, vous l'aurez compris, autre défaut notable de notre cher Ministre, son ambition. Et cette tendance à user de toutes les ruses possibles et inimaginables pour assurer ses arrières et ceux de ses proches. Vous êtes sur son chemin ? Qu'à cela ne tienne, il vous y évincera sans le moindre scrupule par ses fourbes manoeuvres teintées d'une intelligence sans faille. Fouquet en a lui-même déjà fait les frais...
Description physique (minimum 3 lignes) Son physique reflète parfaitement le caractère acerbe, dur et tranchant. Son visage aux traits durs souligne plus encore sa sévérité, son exigence et sa détermination farouche. Ses yeux clairs, d'un bleu trés pâles tirant sur le gris, brillent de cette lueur d'intelligence vive qui ne présage rien de bon pour qui tente de lui barrer la route. Des yeux qui semblent parfois aller jusqu'à vous transpercer l'âme pour mieux vous lire... regard qui, parait-il, en met mal à l'aise plus d'un, devenant presque... dérangeant.
Bien entendu, ses cinquante ans, âge déjà quelque peu avancé pour l'époque, se font remarquer par les petites rides qui ornent le coin de ses yeux, de sa bouche et son front, ou encore par les tempes grisonnantes et sa calvitie tout juste débutante. Il reste toutefois plus que bien conservé pour son âge, d'autant plus par l'exercice régulier et au ryhme effréné auquel il s'astreint pour garder une ligne racée.
Votre histoire jusqu'à maintenant (1670) (minimum 5 lignes) :
Né un soir d'été, d'orage même, le 29 août 1619 à Reims, il est le fils de Nicolas Colbert de Vandières, drapier, bourgeois de Reims, lui-même fils d’un contrôleur des gabelles soit-disant anobli en 1595. Anoblissement toutefois non prouvé officiellement, comme ce fut souvent le cas à l'époque... Dès son enfance, somme toute des plus banales, Colbert a su montrer des signes d'intelligence et d'ambition avancés au sein du collège jésuite dans lequel il avait été placé. A peine avait-il atteint l'âge de la majorité, que déjà il rêvait de conquérir le monde et de s'extraire de la condition paternelle.
Il fit ses débuts chez un banquier de Saint-Étienne, Mascranny, puis chez un notaire parisien, père de Jean Chapelain, avant d'ensuite entrer au service de son cousin Jean-Baptiste Colbert de Saint-Pouange, premier commis du département de la guerre sous Louis XIII. C'est là qu'il commença à acquérir une certaine notoriété et qu'il rencontra Michel Le Tellier (père du marquis de Louvois), dans un premier temps, puis le cardinal Mazarin.
Dit Mazarin qui le présenta sa nouvelle recrue à Louis XIV, ce dernier acquérant rapidement une confiance aveugle en cet homme "d’une honnêteté exemplaire". Colbert a su en effet attirer les bonnes grâces du Roi Soleil, en participant activement à la chute de Fouquet, combattant et dénonçant les agissements frauduleux de ce dernier, même si lui-même tira fort avantage de cette sombre histoire. Il commença sa carrière auprès du Roi en tant que commis au bureau des finances. En 1661 le roi le nomma Surintendant des Finances, puis Contrôleur Général des Finances en 1665. Colbert va obtenir presque tous les postes clé tels que secrétaire de la Maison du roi (1668) et la tête de la Marine en 1669.
Epris de justice, il commença par diminuer de 33% les impôts perçus par les aides et les femmes. Par la suite, il réforma la justice, l’industrie et le commerce. Il aida au développement des industries traitant la laine, le drap et les tapis. Celles des glaces, dentelles et autres produits de luxe seront ensuite crées. Les petits agriculteurs ne sont pas oubliés non plus, Colbert leur offrant un certain nombre de privilèges.
Il accorda pour 40 ans à la Compagnie de l’Amérique du Sud qui prendra pour nom Compagnie des Indes Orientales, la Guyane, les Antilles, le Canada et la Floride. Il va aussi créer une flotte de guerre de 276 bâtiments, agrandir ou créer les ports de Brest, Cherbourg et de Rochefort. Il achèta Dunkerque aux anglais.
En 1666, il fonda l’Académie des sciences et l’Académie de France à Rome, et en 1667 l’Observatoire de Paris. Il fut également élu à l’Académie Française. Tout ceci le mèna enfin à créer ce qu'on appelle le colbertisme, sorte d'idéologie dans laquelle la puissance politique, militaire et économique d’un pays dépend de la masse monétaire dont il dispose ; l’essentiel est donc de gagner de l’argent par tous les moyens.
Louis XIV est, en quelque sorte, devenu le monarque le plus puissant du monde en grande partie grâce à Colbert. Ils ont ensemble renforcé les pouvoirs de l’Etat et fait rayonner la France dans l’Europe entière.
| Un petit questionnaire sur vous, derrière l'écran |
Prénom ou pseudonyme : viescale
Âge (facultatif): 28 ans
Localisation: France
Passions: Beaucoup. La plus importante, les animaux, c'est mon métier^^. Ensuite, musique, écriture, littérature, informatique... pas mal en somme
Pourquoi ce rôle ? : J'aime le côté pragmatique, calculateur, acerbe, du genre un peu franc (un peu trop ?), mais efficace, sarcastique et froid. J'aime le génie que cachait Colbert. J'aime l'homme de droiture et d'une certaine loyauté (loyauté envers le Roi ou envers lui-même ? Ou envers la magnificence tout court ?^^)
Comment avez-vous connu le forum ? Par le biais de Lully qui m'avait déjà attiré sur Vie de versailles, que j'ai quitté, pour question de temps et de forum qui ne me convenait pas (je suis exigent en général).
Multicompte ? Si oui lequel ? : non, ca c'est une chose de sûr.
Autres remarques : Beau forum, intéressant.
Avatar : Richard Berling si possible
Code d'activation : OK by A.
Ah non, Montespan, je ne vous ai pas appelée, restez donc dans la couche du Roi, je vous prie...................
Bon d'accord, je sors.