Vous pouvez m'aider ? (Pv : Mme d'Aquin)

*Bonne se promenait dans les allées des jardins du château lorsqu'elle eu envie de passer par un endroit où elle ne passait jamais. Elle savait qu'elle se perdrait, mais cela l'importait peu, puisqu'elle était sure de rencontrer des gens. Elle se promenait dans les allées, puis dans certaines grottes, quand elle déboucha sur un lieu inconnu, plein de buissons en tous sens... Elle se demandait bien quel jardinier était assez bul pour arriver à faire pousser des buissons dans tous les sens ! Pourquoi ne les coupaient-ils pas ? Elle se promit d'en parler au roi dès que possible. Elle commença donc à déambuler entre ces fameux buissons, quand elle se rendit compte qu'ils étaient tellement mal rangés qu'elle ne retrouvait pas la sortie. Elle se mit en colère, et commença à appeler les jardiniers pour leur dire son mécontentement, hurlant dans ces allées de buissons. N'importe quelle personne censée aurait prit peur en la voyant, échevelée et criant derrière des jardiniers qui n'étaient même pas là.*

*Bonne tempêtait toujours après les jardiniers fantômes, ne se rendant pas compte qu'elle était observée. Tous les courtisans la regardaient, mais cela, elle était habituée. Elle avait beau être belle, ses accoutrements étaient tous plus ridicules les uns que les autres. Aujourd'hui, elle avait une robe en velours verte pomme... et elle avait les yeux bleus. Bonne portait aussi un maquillage tape-à-l'oeil, encore plus voyant que celui de son amie Athénaïs. Elle avait une pâte blanche mal étalée sur tout le visage, et du rose pétant sur les joues... sans compter l'espèce de couleur verdâtre qu'elle s'était mise sur les yeux. Un vert clair, alors que sa robe était foncée, en cette époque de l'année où tout le monde portait du taffetas clair, pour que la chaleur ne devienne pas trop étouffante. Bonne, elle faisait tout à l'envers... elle était d'ailleurs la meilleure amie d'Athénaïs de Montespan, qui devrait être sa rivale, puisqu'elle lui a piqué l'amour du roi. Mais visiblement elle ne l'avait pas comprit, ça. A tous les salons, tous les après-midi, elle pestait, disant qu'elle ne comprenait pas pourquoi le roi s'éloignait d'elle. Alors que dans la même pièce, en face d'elle, se tenait la personne responsable. Mais Bonne ne le comprendrai certainement jamais, sauf si un élan soudain d'intelligeance lui arrivait... mais il y avait peu de chances.*

*Elle hurlait donc, perdue au beau milieu de ces buissons, voulant à tout prix mettre la main sur la personne qui n'avait pas taillé ces buissons, quand elle se heurta assez violemment à une femme qu'elle n'avait jamais vue auparavant. Elle la regarda, interdite.*

*Bonne râlait et tempêtait toujours. Elle avait eu beau bousculer une femme, elle ne s'excusa même pas, et la regarada de haut en bas, hautaine (ben oui quand on regarde la bas on est en haut ! haha ! Nan laissez tomber c'est aps drôle !). Puis elle deigna enfin lui ardesser la parole, considérant que la femme devrait se prosterner tellement ce privilège était grand... Ben oui, en plus d'être bête, elle se croyait la plus belle !*

-M'aider ? Je cherche le jardinier qui a fait pousser ces buissons dans tous les sens. C'est inadmissible !

*Puis, considérant la femme qui lui faisait face, elle se présenta.*

-Bonne de Pons, duchesse d'Heudicourt.

*Puis elle attendit sa réponse. Comme d'habitude, elle se promit de n'attendre pas plus de 35 secondes. Sinon, elle partirait.*

*La jeune femme qui lui faisait face n'avait pas l'air bien méchante, c'est pourquoi Bonne baissa le menton et arrêta de la dévisager comme une bête de cirque. Mais quand elle l'entendit se présenter, elle comprit que cette femme ne savait pas qui elle était. Elle la regarda donc avec une moue bizarre, puis le lui dit.*

-Vous ne semblez pas m'avoir reconnue. Je suis la favorite royale !

*Elle avait deux trains de retard, puisqu'entre temps Louise de la Vallière et Athénaïs de Montespan d'avaient remplacée, mais elle ne s'en était même pas rendu compte. Elle ne savait même pas que le roi était rentré de la guerre depuis bien longtemps.
Voyant que la jeune femme ne répondait pasà sa question, elle la réitéra.*

-Donc, je disais...

*Elle appuya bien sur chaque mot, pour bien lui faire comprendre qu'elle attendait une réponse.*

-Je disais que je recherchais le jardinier qui avait fait pousser ces arbustes. Il devrait être renvoyé !

*Elle savait qu'elle pouvait le faire renvoyer puisque le roi ne lui refusait rien... sauf qu'elle avait oublié que l'on était en 1770, et non 10 ans plus tôt, à son arrivée à la Cour.*