Suite de la promenade... retour, ça tourne mal (PV Louis)

* Louis n'aimait pas la voir pleurer ainsi. Il sentait con coeur se serrer. Pour lui, la perte de cet enfant était douloureuse et tragique. La question qu'il se posait surout, était commenr Athénaïs avait elle pu en arriver là? Est ce qu'elle avait été empoisonner à son tour ? Il exist certains filtres qui peuvent provoquer des fausses couches. Une chose était certaine, si Louis attrapait la personne qui était responsable de la perte de leur enfant, il lui ferait subir les pires maux qu'il pouvait exister de ses propres mains. *

- Cccchhhuuuuttt, allons ça va allez je suis là. Calmez vous Athénaïs.

* Il la réconfortait mais il fallait dire qu'il avait lui aussi envie d'éclater en sanglot. Mais il devait de montrer fort tel avait été son éducation. Il aurait bien voulu que cette histoire ne soit qu'un cauchemard, qu'un des médecins reviennent lui dire que finalement le bébé était encore là. Mais ça n'était pas le cas.*

HJ: ça pourrait mdr

* La marquise se détacha un peu de lui pour pouvoir le regarder dans les yeux... Enfin, regarder était un bien grand mot, plutot le distinguer à travers ses larmes. Elle s'essuya les yeux avec les paumes de ses mains qui tremblaient, et essaya d'articuler une phrase, d'une voix un peu étranglée.*

-Comment voulez-vous que je me calme? Tout ceci est de ma faute, j'aurais dû faire d'avantage attention... Oh Louis, je suis si désolée... Pardon... je vous en prie, pardonnez-moi...

* Et elle se réfugia dans ses bras pour pleurer encore un peu. Elle ne savait que faire d'autre en pareille circonstance, c'était le seul moyen qu'elle avait d'écouler toute sa peine. Athénaïs avait peur aussi, peur que Louis ne lui en veuille, car il était toujours très attaché à ses enfants, et même si celui-ci n'était pas arrivé à terme, sans doute s'y serait-il attaché s'ils avaient appris la grossesse avant. Elle avait tellement peur qu'il ne la délaisse à cause de cela... Elle se sentait pathétique aussi, mais n'avait pas force nécessaire pour le moment pour surmonter tout ça. *

hj: Oui si seulemet snif

* Louis la garda contre lui. Ne cessant de lui caresser les cheveux afin qu'elle ne se calme. Il est vrai que cette perte était tragique mais Athénaïs n'y était pour rien. La nature fait parfois les choses de travers. *

- Vous pardonner ? Mais vous pardonner de quoi ? Ce n'est pas de votre faute.

* Il ne savait plus quoi dire ni plus quoi faire pour la calmer. Il allait très certainement devoir rappeler le médecin afin qu'il lui fasse boire une tisane qui pourrait la décontracter un peu. Il la prit face à lui et sécha ses larmes qui coulaient indéfiniment sur les joues de sa favorite.*

- Je sais que vous êtes forte, nous traverserons cette douloureuse épreuve ensemble. Je ne vous laisserai jamais. Vous êtes trop précieuse à mes yeux. Vous êtes la seule qui voyez l'homme que je suis vraiment, la seule qui est avec moi par amour et non pas par pur intérêt.

* Il lui embrassa le front*

* Athénaïs pleurait et pleurait encore et toujours. Elle n'arrivait pas à s'arrêter, sa tristesse était trop grande pour le moment. Elle appréciait néanmoins les efforts que faisait Louis pour essayer de la rassurer. Elle l'aimait tant, elle aurait donné sa vie pour lui. Elle se blottit un peu plus dans ses bras le serrant fort contre elle, comme pour ne pas qu'il parte. *

-Je vous aime tant, la dernière des choses que je souhaite est de vous faire de la peine... et là je vous en ai fait. Oh Louis pardon! Pardon mon amour!

* Ses paroles l'avaient profondément touchée, il lui disait de si belles choses, et si sincères. Athénaïs y était sensible et appréciait cela chez Louis. Mais là, il avait beau lui dire toutes les choses les plus réconfortantes, rien n'y faisait, sa douleur était trop grande. *

* Louis se dit que ça ne servait plus à rien de parler. Athénaïs étai en état de choc. Il lui avait dit ce qu'elle avait sur le coeur et c'était tout ce qu il y avait de plus important. Il constata que sa chemise était trempée par les larmes de sa favorite. Il n'aimait pas la voir ainsi. Elle le serrait vraiment de toute ses forces, Louis en avait presqu du mal à respirer. Il lui fit gentiment relacher un peu son étreinte.*

* Puis, il demanda à un vallet d'amener une tisane à Athénaïs. Il fallait absolument qu'elle se détende et quoi de mieux que les plantes ?. Le vallet se présenta devant Le Roi avec une tasse de tisane qui était tiède. Louis prit la tasse et le congédia. Il se tourna vers Athénaïs. Il fallait qu'elle boive. *

- Mon amour faîtes moi plaisir voulez vous ? Buvez un peu, cela va vous faire du bien.

* La marquise sentit que Louis lui faisait relâcher un peu son étreinte. Sans doute le serrait-elle trop fort, mais elle ne s'en rendait absolument pas compte. Elle était sous le coup de l'émotion. Elle vit Louis faire venir le valet avec la tasse de tisane, mais elle sentait qu'elle n'y arriverait pas. Elle regarda Louis avec un air triste comme les pierres, en secouant lentement la tête de gauche à droite. *

-Oh non Louis, je serais bien incapable d'avaler quoi que ce soit.

*Athénaïs se doutait bien qu'il allait insister, le connaissant. Elle le regarda d'un air suppliant, tel un chien battu. *

-Je vous en prie, ne m'obligez pas...

*Elle avait un peu de mal à respirer et reprendre ses esprits, à cause des sanglots elle hoquetait un peu lors de ses inspirations. *

* Louis posa la tasse sur la table de chevet. Il aurait bien voulu qu'elle boive au moins un peu mais il n'avait nullement envie d'insister, Athénaïs était plus que traumatisée parce ce qui c'était passé ce qui était normal. Louis ne savait pas quoi faire. Il avait peur que Athénaïs ne reussisse pas à passer par dessus cette perte.*

- Si vous ne voulez pas boire, je ne vais pas vous y obliger.

* Il lui caressa le visage. Il ne le montrait pas, mais il était très inquiet de la situation et de plus en plus sur les jours à venir. Et si elle se laissait mourir de faim ? Non il chassa cette horrible image de sa tête. La mort de cet enfant l'avait beaucoup secoué aussi.*

- Que diriez-vous de vous retirez dans notre Trianon? Je ne veux pas que les Courtisants viennent vous harceler avec leurs questions.

* Il savait qu'à la Cour il y avait des mauvaises langues et il voulait lui éviter tout stress"

* Athénaïs fut rassurée de voir que Louis n'insistait pas. Elle hocha la tête doucement, puis le regarda dans les yeux.*

-Serrez-moi contre vous, s'il vous plait...

* A cet instant, elle avait besoin de lui comme jamais. Elle avait besoin de sentir qu'il l'aimait, qu'il ne la laisserait pas. Elle le savait au fond d'elle, mais c'était physiquement qu'elle avait besoin de le ressentir. Une étreinte chaleureuse vaut parfois tous les mots du monde.
Athénaïs acquiesca à la proposition de Louis qui était plus que sensée. En effet, les courtisans, sans forcément chercher à mal, simplement pour satisfaire leur curiosité, ou pour alimenter les rumeurs, avaient tendance à harceler certaines personnes pour obtenir des informations. Même si la favorite était assez protégée, on en savait jamais. *

-Oui, je pense que ce serait plus sage... je m'y sentirai mieux je crois.

* Louis la serra contre lui. Une étreinte qui voulait tout dire. Il l'embrassa pour lui faire comprendre qu'il était là et qu'il ne l'abandonnerait jamais . La seule et unique chose qui pourrait les séparer serait la mort. Mais ils étaient tous les deux en bonne santé et avaient encore toute la vie devant eux. Il savait que Athénaïs s'en voulait mais lui ne lui en voulait pas. Comment le lui faire comprendre ? Depuis toujours, Athénaïs avait eu un très fort caractère. Lorsqu'elle avait une idée en tête, il était très difficile de lui faire changer d'avis. Même pour Louis. *

* Il savait qu'elle allait avoir besoin de reprendre des forces afin de se remettre de cette terrible épreuve. Et Le Trianon était la meilleure solution. Pour le plus grand soulagement de Louis, Athénaïs avait accepté. Il serait libre de venir la voir dans la plus grande intimité et ferait tout pour qu'elle soit divertie et qu'elle ne se sente jamais seule. Elle allait avoir besoin de se changer les idées et il allait tout faire pour l'aider. Il la garda contre lui et lui chanta une chanson.*

* D'être contre Louis, Athénaïs se sentait déjà un peu mieux. Elle ferma les yeux un instant, l'écoutant chanter pour elle, et un léger sourire se dessina sur ses lèvres. Le son de la voix de Louis l'appaisait. Elle s'accrocha doucement à lui, serrant dans ses petits doigts l'étoffe de sa veste. A voix basse, elle le remercia.*

-Merci Louis, merci pour tout.

* Elle enfouit sa tête dans le cou de Louis, respirant son odeur, et ferma les yeux. Elle pensa au Trianon. Elle y serait isolée, mais finallement elle avait peut-être besoin de cela aussi, un peu de tranquilité dans sa vie. De courte durée, car à la Cour on ne vit pas dans l'isolement, mais suffisamment pour se remettre d'aplomb. *

* Louis ne lui répondit pas. Il avait bien l'intention de terminer sa chanson. Il savait que Athénaïs aimait chanter et lui aimait beaucoup cela. Il ne voulait pas qu'elle ait peur et se vouait très rassurant. Il la berça comme une petite fille, la gardant tout contre lui. Arrivé à la fin de sa chanson, il lui embrassa le frond.*

- Ne me remercier pas voyons. C'est tout à fait normal. Je vais essayer de venir vous voir le plus souvent possible.

* Il savait que cette promesse allait êtrerelativement dur à tenir, mais il allait tout faire pour être auprès d'elle. CAr il aimait cette femme plus que tout. Elle le comprenait et le voyait comme un homme et non pas comme Un Roi. Elle aimait l'homme et non pas Le Roi ni la couronne qu'il possédait depuis la mort de son père. Chose très rare à la Cour de nos jours car toutes les femmes qui voulaient couché avec Louis le faisait uniquement par intérêt. Ce qui n'était pas le cas de Athénaïs*

* Athénaïs se laissa bercer, écoutant attentivement la mélodie que chantait Louis. Elle adorait le son de sa voix, vraiment, elle avait quelque chose d'envoûtant. Elle sourit quand il lui embrassa le front et le regarda avec tendresse tout en lui caressant le bras. *

-Quelle jolie chanson...

* Ses yeux s'illuminèrent lorsqu'il dit qu'il essaierait de venir la voir le plus possible. Ce serait surement les plus beaux moments de ses journées. *

-Oh Louis, promettez-le moi... je ne veux pas rester seule là-bas...

* La solitude avait toujours été quelque chose qui la pesait. elle en avait très peur, et n'appréciait guère à se retrouver seule, cela l'angoissait fortement. Une présence suffisait à la rassurer, et si c'était Louis, bien sûr son bonheur était à son comble. *

- Mais vous ne serrez pas seul.

* Il la cageola. Il allait demander à Molière et à Lully qu'ils viennent la distraire. Il ferait tout son possible pour être auprès d'elle. Mais pour le moment, c'était chose impossible. Les affaires allaient au plus mal, mais il gardait cette information pour lui. Il était relativement soucieux mais il évitait de le montrer. Cela avait été une dur et longue éducation mais il réussi. Il jouait avec son masque qu'il mettait de son levé jusqu'a son couché, ne l'enlevant que lorsqu'il se trouvait en compagnie d'Athénaïs. *

- Je vous ferais venir Molière ainsi que Lully qui sauront vos distraires les jours ou je ne serais pas là.

* Ca lui fendit le coeur de la laissert au Trianon toute seul, surtout dans cet état. Mais il n'avait pas le choix, les affaires avant tout. *

- Je ferais également mon possible pour venir passer certaines nuits avec vous.

* Elle le regardait avec amour et admiration. Quelle gentillesse, quel dévouement, il était prêt à tout pour qu'elle se sente mieux. Athénaïs sentit son coeur se réchauffer. Qu'il était bon d'être aimée par un homme tel que Louis. *

-Vous êtes un ange, mon ami. Je ne suis pas sure de mériter autant.

*Elle prit sa main dans la sienne et l'embrassa doucement, posant délicatement ses lèvres dessus.*

-C'est votre amour qui me fait vivre, je vous remercie de tout coeur.

* Passer certaines nuits avec elle... Que ce serait beau... Eux deux, seuls au Trianon, leur petit nid d'amour... Elle en rêvait déjà.*

-Vous feriez cela, Louis? Oh comme il me ferait plaisir de vous avoir à moi toute une nuit, entière sans que vous dussiez partir...

* Cette perspective la fit sourire un peu plus longtemps. Quel bonheur ce serait. Ils pourraient se parler longtemps, profiter d'être ensemble, se câliner, dormir dans les bras l'un de l'autre... Le rêve ! *

* Passer une nuit entière auprès d'elle ? Ah si seulement, Louis en rêvai aussi de passer une nuit sans la moindre interuption. Mais malheureusement, cela était une choe tout à fait impossible. Louis devait suivre le protocol et celuic-ci comportait le petit levé, et le grand levé. Si il dormait au Trianon avec Athénaïs, il devait se lever de bonne heure, prendre son cheval , et partir à Versailles retrouver son lit. Personne ne devait savoir qu'il dormait aiileur en secret. Même si la logique sautait aux yeux. Louis sourit au baiser de Athénaïs. Il lui caressa les cheveux. Ils étaient doux, magnigfique et avaient une odeur de fruits des bois. *

- Non c'est vrai vous n'en méritez pas autant. Vous en méritez bien plus. Mais je ne sais plus comment faire pour vous prouvez mon amour. J'en arrive presque à cour d'inspiration.

* Il sourit. Ce genre de sourire qu'Athénaïs connaissait si bien. Celui qui avait quand même finit par la faire craquer plusieurs années auparavant.*

- J'aimerais vraiment avoir la possibilité de dormir avec vous une nuit entière. De ne pas faire attention à l'heure à laquelle nous nous lèverions mais c'est une chose impossible. Versailles ne pourrait se réveiller correctement sans son Soleil.

* Et oui Louis était très prétentieux et l'avait toujours été. Mais il était rare qu'il dise ça devant Athénaïs. Oh le but n'était pas de la blesser, mais de lui faire comprendre que certaines règlent demeurent inchangées.*

* En temps normal, Athénaïs aurait probablement pouffé de rire devant la prétention de Louis, sachant qu'il ne l'aurait pas mal pris venant d'elle. mais là, elle était bien trop triste pour relever ce genre de choses. Elle baissa la tête, l'agitant doucement. Elle s'évada un instant dans une rêverie morbide, se remémorant tout ce qui s'était passé. Elle tressaillit pendant quelques secondes, puis répondit à Louis d'une voix totalement absente. *

-Si vous le dites...

* Là, elle était complètement ailleurs. Des larmes lui vinrent, son regard était absent. Elle n'arrivait pas à chasser de son esprit tout ce qui s'était produit. Comment une chose aussi terrible avait-elle pu leur arriver à eux? La marquise avait beaucoup de mal à ne pas culpabiliser, malgré tout ce que Louis avait pu lui dire. Mais comment pouvait-il savoir, après tout? Ce n'était pas lui qui avait perdu l'enfant, ce n'était pas lui qui avait souffert... Certes il souffrait maintenant, tout comme elle, mais ce n'était pas comparable. Et là, elle allait devoir s'isoler au trianon, sans autre compagnie que ses suivantes, et Louis qui ne pourrait pas être présent souvent... Quelle belle perspective! Quoi de mieux pour le moral que la solitude. Soudain, l'avenir lui parut bien sombre. Athénaïs s'effondra en larmes, le visage enfoui dans ses mains. *

* Louis fut surprit de voir le changement brutal d'Athénaïs. Ils parlaient normalement pendant un instant puis elle craqua. Louis ne savait pas quoi faire. Il ne pouvait être dans la tête d'Athénaïs et ne savait pas à quoi elle pensait ni ce qui se tramait. Certes, la perte de leur enfant était un terrible moment. Mais pour Louis la perte n'était pas aussi dur que pour Athénaïs. Pour une mère, s'est beaucoup plus douloureux autant au sens propre que figuré. Une mère sent la vie grandir en elle et la présence de son futur bébé. Il prit Athénaïs dans ses bras.*

- Mon amie je suis là. Même si je ne suis pas tous les jours proche de vous physiquement.

* Ca lui fendait le coeur de la voir dans cet état. Si il y avait bien une chose qu'il détestais par dessus tout, c'était celle de l'impuissance. Et face à ça, il l'était . Pourquoi étais-ce si compliqué ? Pourquoi est ce que ce drame avait du ternir leur tableau ? Tant de questions qui restaient pour eux sans réponse.*

* Athénaïs, toujours sanglottante, vint se blottir dans les bras de Louis. Ces bras protecteurs dans lesquels elle se sentait si bien. Là pourtant, elle avait beaucoup de mal à retrouver cette sentation de bien-être. Elle pleurait et pleurait encore, écoutant ce que lui disait son amant. des paroles sincères et touchantes, certes. Elle acquiescait et pleurait en même temps. Bien sûr qu'il était là, bien sûr qu'il pensait à elle , elle n'en doutait pas. Mais cela ne suffisait pas. La marquise avait ce sentiment étrange que même si ce qu'il disait était vrai, ses mos étaient loin, beaucoup trop loin d'elle pour l'atteindre et prouver leur véracité. Pourtant elle ne doutait pas de la sincérité de Louis, mais elle se sentait comme enfermée dans une bulle de verre d'où personne ne pouvait la délivrer, pas même Louis.

-Je le sais, je le sais... Merci, hoquetta-t-elle entre deux sanglots.

Elle avait le sentiment d'être un fardeau à présent, un boulet qui encombrait Louis plus qu'autre chose. Et c'était ce qu'elle ne voulait absolument pas être. Athénaïs essaya alors de se reprendre, mais la chose était difficile. Elle ferma les yeux un instant, bloquant sa respiration pour étouffer ses sanglots. Puis elle le regarda dans les yeux et ajouta d'une petite voix:*

-Oh, pardonnez-moi... Je ne le fais pas exprès.

* Louis sourit et lui caressa le visage. Il savait qu'elle ne le faisait pas exprêt et que son état aller très certainement durer encore quelquea temps. Il ferait avec. Mais il fallait dire que cela ne l'arrangeait vraiment pas. Il attendait des embassadeur à Versailles et il avait prévu de les présenter à sa chère favortite qui pour lui était l'exemple de la femme idéal et parfaite. Elle avait de l'esprit et aussi beaucoup de conversation. Mais il ne pouvait pas se permettre de l'afficher devant eux dans cet état. Il allait falloire qu'elle se reprenne. *

- Je sais que vous ne le faites pas exprêt, je suis convaincu que vous allez vous en remettre. Vous êtes forte.

* Et oui Louis aime être le centre d'interêt. Il l'avait toujours été et le sera toujours. Même dans les pire situations, il ne pensait qu'à lui. Il ne voulait pas faire part de la venue des embassadeurs à Athénaïs, étant persuader qu'elle se remettrait d'ici leur arrivée.*

- Désirez-vous que je vous accompagne au Trianon? Cela me fenderait le coeur de vous voir vous y rendre toute seul.

* Il lui prit la main et lui fit un baise-main. Il voulait rester auprès d'elle le plus possible. Il ne voulait pas qu'elle se sente abandonnée. *

* Ne se doutant pas un instant de la venue prochaine des embassadeurs que Louis cherchait à impressionner, Athénaïs hocha la tête, ses yeux bleus pleins de larmes. *

-Oui, accompagnez-moi si vous en avez le temps. Cela me ferait plaisir.

* Elle le trouvait très doux et prévenant avec elle. Qui ne l'aurait pas été, cela dit? A ce moment-là, elle trouvait qu'elle avait beaucoup de chance de l'avoir. Tout cela cachait-il quelque chose? Elle était bien loin de se l'imaginer. Elle posa délicatement sa tête dans le cou de Louis. *

-Quand partons-nous?

* Athénaïs commençait à se calmer. Elle ne pleurait plus, c'était déjà ça. La présence de Louis y était pour beaucoup. Comment allait-elle faire une fois au Trianon, alors qu'elle ne le verrai pas aussi souvent qu'au château?
Elle regarda sa tenue, sa chemise blanche était encore maculée de sang.*

-Il faudrait que je me change...

* Louis n'avait pas pensé que Athénaïs ne s'était pas encore changée. Il fit appeler une servante et lui demanda de faire couler un bain. Il aida sa favorite à se déshabiller et en fit de même pour lui. Il la porta et la posa délicatement dans la baignoire. Il demanda à se que l'on prépare les affaires d'Athénaïs. Il la rejoignit ensuite .*

- Nous partirons quand vous vous sentirez prête.

* Il la mit contre lui. Il ne voulait en aucun cas la brusquer. Il avait tellement besoin d'elle. Il avait vraiment eut peur pour elle. A l'époque, la médecine n'était pas si avancée que maintenant. On pouvait mourir d'un simpl ruhme alors imaginer ce que l'on risque avec une fausse couche? Athénaïs avait vraiment eut de la chance. Il appuya son tendre amour contre lui et l'entoura gentiment de ses bras .*

* Athénaïs n'eut le temps de dire "ouf" que Louis avait tout pris en main. Elle s'était retrouvée dans la baignoire avec lui, blottie dans ses bras, en sécurité. L'eau avait une douce temprature, et prendre un bain lui faisait du bien. Elle était tout contre Louis, entourée de ses bras, elle nicha sa tête dans le creux de son cou pour mieux sentir son odeur, fermant les yeux. Elle finit par s'endormir, bercée par son amour qui prenait si bien soin d'elle. Le sommeil la gagna, elle était épuisée, avec la fausse couche et après avoir tant pleuré... Des images défilèrent dans son esprit, des bribes de souvenirs; elle revoyait le jour de sa rencontre avec Louis, le jour où il avait commencé à lui faire la Cour, le fois où elle lui annonça qu'elle était enceinte de leur premier enfant, toutes les fois où ils s'étaient retrouvés à la nuit tombée, leurs petites sorties dans les jardins, les présents que Louis lui offrait, leurs éclats de rire... Que de belles choses, de bons souvenirs.
Pendant ce temps, l'eau refroidissait. Toujours endormie, elle tressaillit, sa peau affichait la chair de poule. Le contact du froid fit changer la nature de ses songes. Elle ne vit ensuite que des images troublantes de noirceur; le jour du décès de Marie de Nemours, les jours de la naissance de ses 2 enfants avec Louis, où elle avait dûe en être séparée, le jour où elle apprit que le marquis de Noiroutiers à qui elle était promise s'était exilé au Portugal, l'abandonnant une semaine avant leur mariage... des souvenirs fort peu réjouissants. Elle s'agita un peu dans les bras de Louis, mais elle dormait trop profondément pour se réveiller. Elle finit par se calmer après quelques instant. *

* Louis ferma les yeux durant un instant. Il senti Athénaïs sâgiter durant son someil et lui caressa la joue pour lui faire comprendre qu'il était là. Il fit ensuite signe à une servante de rajouter de l'eau tiède. Il embrassa ensuite l'épaule de cette dernière afin de lui faire comprendre qu'il était toujours auprès d'elle .*

- Mon tendre amour, il faut vous réveiller.

* Louis avait encire beaucoup de travail et il avait bien l'intention de venir dormir avec elle cette nuit. Il n'avait nullement l'intention de la laisser toute seul dans le Trianon qui allait très certainement sembler trop grand pour elle. Il demanda à une servante de lui amener deux serviettes. Il sortit gentiment de la baignoire et s'enveloppa dans la seviette. Il aida Athénaïs à sortir de la baignoire et la garda dans ses bras enrouler dans sa serviette. Il avait fait faire un feu dans la cheminée afin qu'elle n'attrappe pas froid avec le changement de température. Il l'allongea sur le lit et la sécha. *

- Nous allons devoir y aller. Vous allez être capable de marcher ou je vais devoir vous porter ?

* Il demanda à une servante de lui amener une tenue des plus simple pour elle. Mieux vaut ne fallait pas l'emcombrer avec uncorset et tout le reste. *

* Athénaïs eut du mal à entendre Louis, sa voix lui paraissait tellement lointaine... ce fut d'autant plus difficile pour elle de se réveiller. Elle somnolait toujours lorsqu'il l'aida à sortir du bain pour l'allonger sur le lit. Elle avait l'impression d'avoir dormi une éternité, et à son réveil, avait perdu toute notion du temps. Il lui fallut de longues minutes pour "émerger", et reprendre conscience de ce qui l'entourait. *

-Comment? Oh... oui ne vous en faites pas.

* Elle regarda autour d'elle le regard un peu perdu, et vit la tenue que la suivante avait apporté pour elle. Elle tâcha de l'enfiler, d'un geste un peu maladroit, aidée par Louis. Elle jeta un oeil vers la fenêtre: il faisait nuit noire. Elle tressaillit et reporta son regard sur Louis.*

-Allons-y, souffla-t-elle.

* Athénaïs une fois habillée, s'assit au bord du lit, enfila ses pieds dans ses chaussons, et s'appuya sur Louis pour se lever. Quand elle se retrouva sur pieds, dans la seconde elle manqua de s'écrouler, mais Louis la rattrapa. *

* Louis constata qu'Athénaïs était vraiment très affaiblie par tous ces évenements. Il la rattrapa de justesse et la prit dans ses bras. Il trouva plus prudent de la porter. Il demanda à une des servantes de couvrir Athénaïs avec sa cape. Puis, il sorit de la chambre, traversa le couloir et descendit les escaliers. Le carosse attendait. Un valet ouvrit la porte et Louis posa délicatement Athénaïs sur le siège. Il monta avec elle et s'assit à ses côtés.*

- Ne vous en faites pas, ça va aller vous verrez.

* Il donna l'ordre du départ et le carosse partiti dans la nuit fraiche. Les cheveaux allaient au petit trot mais sans être non plus trop long. Un peu comme si ils connaissaient le parcourt par coeur. Le voyage se passa sans encombre et le carosse arriva devant le Trianon. Il s'arrêta avec douceur. Louis ouvrit la porte et descendit. Athénaïs s'était endormie. Il la prit délicatement dans les bras en prenant bien soin de ne pas la réveiller. Il entra dans leur petit nid qui avait été préparer pour leur arrivée. Il la posa sur le lit et lui caressa la joue. *

- Vous voilà en sécurité maintenant.