Suite de la promenade... retour, ça tourne mal (PV Louis)

Louis XIV a écrit:

- Oui il est parti.

* Il entendit le bruit de la serrure et entra. Au début, il avait envie de gronder Athénaïs comme il aurait grondé une petite fille qui avait fait une grosse bêtise, mais lorsqu'il entra, il fut très surptit de la voir dans cette état. On aurait dit qu'elle avait été traumatisée. Il alla s'assoir côté d'elle et la prit dans ses bras.*

- Allons mon amie calmez-vous, il n'y a aucune raison de vous mettre dans un tel état.

* Il la serra contre lui pour lui faire comprendre que maintenant elle était en sécurité et qu'elle ne risquit rien en sa présence. *

- Ne restons pas là venez. Vous allezattrapper froid.

* Il se leva et l'aida à se lever. Il la fit se rallonger sur le lit. l ordonna ensuite qu on lui amène une tisane et que l'on fasse couler un bon bain.*

- Je vais restez avec vous n'ayez crainte, mais je souhaiterais savoir de quoi vous souffrez. Vous êtes d'accord?

* Elle sentit louis s'asseoir près d'elle et la prendre contre lui. Athénaïs se sentit tout de suite mieux. Elle resta ainsi blottie contre lui, et tendit le cou pour le regarder alors qu'il lui parlait. Il tentait d'être rassurant. Le tond e sa voix l'était en tout cas, mais la favorite ne l'était pas. Elle avait soudain peur qu'on ne lui diagnostique un empoisonnement, tout comme la duchesse de Nemours.
Il l'emmena jusqu'à son lit, elle se laissa faire, elle n'avait de toutes manières plus la force d'émettre une quelconque protestation. Elle se sentait faible, comme si ses forces l'avaient abandonnée. Elle eut un petit sourire, voyant que Louis s'occupait de tout. Elle fut touchée par ces petites attentions. *

-Mais Louis, je ne souffre de rien, je vous en prie, cessons tout cela. J'ai juste besoin de me reposer, faites-moi confiance. D'ici demain, vous verrez, je serai de nouveau en forme comme je sais l'être.

* Elle ponctua cette réponse d'un petit sourire qui se voulait rassurant. Elle espérait qu'enfin il arrêterait de s'inquiéter et qu'ils pourraient reprendre une activité normale, comme jouer aux cartes, discuter d'une prochaine fête ou encore choisir la décoration de la chambre du Trianon.*

-L'idée du bain est fort délicieuse, mon ami. Cela me détendra, j'en suis certaine.

- Je n'ai pas envie de m'énerver Athénaïs. Je vous le répète encore une fois, car vous n'avez pas l'air de saisir ce que je vous ai dit. Madame de Nemours a été empoisonnée et elle en est morte. La situation est grave. Vous souffrez de nausées et peut-être de maux de ventre. Vous avez peu--être été sujette d'une tentative d'empoisonnement. Je l'igore encore mais je veux juste m'en assurer. Alors s'il vous plait, laissez moi faire.

* Il ne comprenait pas pourquoi est-ce qu'elle prenait cette situation à la légère. Elle risquait peut être sa vie. Louis s'allongea à côté d'elle et prit les deux tasses de thé qui se trouvaient à côté d'eux. Il donna une des tasses à Athénaïs et en garda une . Il en but ue gorgée et resta silencieux pendant quelques instants. Pourquoi jouait elle l'enfant à ce point-là? Elle n'avait jamais connu de grandes opérations et n'avait jamais eu à subir les saignées. Donc, de quoi pouvait-il bien s'agir?.*

* Il n'aimait pas avoir de questions sans réponses, et essayait de chercher par lui-même*

* Athénaïs soupira. Louis était têtu... Pas autant qu'elle, mais suffisamment pour la faire plier, il était Roi de France. Que pouvait-elle faire? Bien sûr, elle avait les mêmes peur que lui. Mais elle ne voulait pas qu'on lui annonce une mauvaise nouvelle. Elle en avait déjà eues suffisamment, avec ses enfants qui se portaient mal. Elle ne voulait pas entendre un quelconque diagnostique lui annonçant qu'elle aurait telle ou telle maladie, ou pire qu'elle avait été empoisonnée et qu'elle mourrait sur l'heure. Elle poussa un novueau soupir et regarda Louis en prenant sa tasse.*

-Je vous propose un marcher.

*Elle but une gorgée de tisane, et reposa la tasse dans sa sous-tasse.*

-Attendons demain. Si je souffre encore du moins mal que ce fut, nous ferons intervenir Mr d'Aquin. Sinon, vous me laisserez tranquille.

*La marquise afficha son petit sourire espiègle qui laissait sous-entendre qu'elle n'accepterait rien d'autre.*

-Faites-moi confiance, je me connais et je sais que je n'ai rien. Ce n'est pas parce qu'une personne a été empoisonnée que tout le monde le sera, et si je l'avais été, je m'en serais rendue compte. Or là, il ne s'agit probablement de rien d'autre qu'une petite intoxication alimentaire.

*Elle le regarda en souriant, puis but une nouvelle gorgée de tisane. *

* Décidemment, qui se ressemble s'assemble. Athénaïs était vraiment aussi bornée et têtue que lui. Mais Louis n'avait aucunement l'intention de se plier à cette exigence. On ne plaisantait pas avec la santée. Surtout que là, il s'agissait de la femme qi'il aimait. Il but une gorgée et réfléchit quelques instants. D'une certaine manière, elle avait raison, si il avait s'agit d'un empoisonnement, elle serait déja pliée en deux de douleurs ou pire encore. Mais après tout, on est jamais trop prudent. Il posa sa tasse et la regarda.*

- C'est hors de questions. Je refuse ce marcher. Je vous ferais attacher sur ce lit si il le faut mais je ferais venir d'autres médecins.

* Il la regarda d'un air surprit.*

- je ne comprend pas pourquoi vous agissez de cette manière . Moi non plus je n'apprécie pas les médecins, mais il y a des fois ou nous n'avons pas le choix.

* Il ne pliait jamais devant qui que ce soit et surtout pas devant une femme. Certes, elle était plus têtue qu'une mule et cette conversation allais sans doute faire des étincelles mais il ne lacherait pas le morceau. Cette histoire le rendait paranoiaque.*

* Athénaïs fut bien déçue que Louis n'accepte pas. Elle se trouva fort embêtée, car elle était résolue à ne consulter aucun médecin, elle l'avait décidé, alors pourquoi cherchait-il à l'y obliger? Elle avait le droit de disposer de son corps comme elle l'entendait, tout de même ! Soit, elle n'obtiendrait pas ce qu'elle voulait pas la force. Elle était bien trop intelligente cependant pour baisser les bras.
Elle le regarda en haussant les sourcils d'un air coquin. Il voulait jouer, soit, elle jouerait. Athénaïs savait le prendre par les sentiments, alors elle le ferait une fois de plus.*

-Mon ami, si vous voulez m'attacher à ce lit, pourquoi ne pas faire quelque chose de bien plus distrayant que de consulter des médecins? hmm? Ainsi, vous verrez à quel point je me porte bien...

*Elle fit jouer ses bouclettes sur ses épaules dénudées, et fit son regard charmeur auquel Louis ne résistait jamais, battant des paupières et le fixant avec un petit sourire *

-Mais bien sûr, je puis comprendre que vous préfériez passer de longs moments immobile devant ma fenêtre à compter vos rosiers, pendant que je m'emploierai désespérément à expliquer à vos médecins que je ne souffre d'absolument rien, que mes nausées sont passées tout comme mes maux de ventre, il y a de cela plusieurs heures.

* Là, elle fit un sourire rayonnant, celui de la victoire, qui montrait bien à Louis le ridicule de son entêtement. *

- Je ne pourrais contempler mes rosiers si je ne sais pas quel mal vous ronge.

* Il la vit faire son sourire et se rappela plusieurs choses. Le premier jour où il l'avait vue, la naissance de leurs enfants et bien d'autres souvenirs que Louis gardait au fond de son coeur. Athénaïs était magnifique malgré tous les enfants qu'elle avait eus et malgrés certains soucis qu'elle ne confiait pas à Louis par politesse. Il baissa la chemise de nuit de cette dernière afin de lui dénuder l'épaule qu'il s'empressa d'embrasser et de mordiller gentiment.*

- Je suis d'accord de passer à d'autres distractions peut-être plus divertisantes et moins angoisantes.

* Il retira sa veste car la situation lui donnait chaud. Il en fallait peu pour que Louis soit exciter. Certaines personnes exerçaient du sport pour se détendre d'autres lisaient, en ce qui concernait Louis, il préférait coucher avec sa favorite. Il lui releva la chemise de nuit et lui fit de peitts baisers sur le ventre de cette dernière. Il n'y allait cependant pas trop fort, de peur de lui faire mal.*

* Athénaïs sourit, elle avait gagné! Son charme avait encore une fois agi, et Louis laisserait l'affaire en suspend. Un merveilleux sourire inonda son visage, elle se laissa dénudzr l'épaule et sourit à son baiser. Elle le regarda retirer sa veste, l'aida même, et frissonna en sentant ses bisous sur son ventre. Elle lui passa la main dans les cheveux, descendit sur ses épaules et les caressa.*

-Vous ne le regretterez pas, j'en suis certaine.

* La favorite lui prit le visage dans les mains et l'incita à remonter vers elle. Elle l'embrassa alors langoureusement, passionnément. Elle aussi commençait à avoir chaud. Elle descendit doucement pour se retrouver allongée complètement sur le lit, avec un petit sourire en coin. Elle passa ses mains sur les bras de Louis, remontant doucement jusqu'à ses épaules. Puis elle les descendit sur son torse, défaisant sa chemise lentement et minutieusement.
Quand enfin elle l'eut ouverte, elle contempla le beau torse dénudé de Louis. Cet homme était bien fait, fort attirant. Athénaïs sourit et lui embrassa le torse et glissa ses mains sur sa peau, en descendant doucement. Elle lui fit un petit suçon sur le pectoral gauche tout en descendant ses mains jusqu'à son pantalon. *

* Louis frissonna. Il n'y avait pas à dire, cette femme le connaissait vraiment par coeur et savait ce qu'il aimait. Il la laissa faire puit lui embrassa le cou. Il sourit à son suçon. Il savait que si il allait avoir une marque, Marie-Thérèse refuserait certainement de coucher avec lui. Ce qui l'arrangerait d'ailleur. Sa femme était , comme toutes les femmes, follent de lui. Mais Louis ne l'aimait pas et il préférait passer du temps avc sa favorite. ll caressa chaques endroits dénudés d'Athénaïs. Il lui embrassa le bas ventre puis descendit un peu plus bas et lui fit de tendres carresses.*

- Je n'ai aucun doute là-dessus.

* Il l'embrassa tendrement. Elle avait les lèvres incroyablement douces. Louis adorait le parfum de sa peau. Il était fruité. Il lui embrassa ensuite le sein. Il adorait cette partie du corpsde la femme, douce et tendre un peu comme un fruit que l'on a envie de croquer. Il s'amusa à lui souffler dans le cou, il savait que ça allait certainement la chatouiller, et cela l'amusait.*

* Athénaïs, elle aussi, aimait beaucoup passer du temps avec son royal amant. Au début, elle ne voulait pas devenir la maîtresse du Roi. Au contraire, elle se moquait de Louise de la Vallière qui l'était, et disait qu'à sa place, elle aurait bien honte et n'oserait plus e présenter devant la Reine. Mais Louis lui avait livré une Cour acharnée pour la faire céder, des mois durant, et Athénaïs finit par céder, l'admiration, puis l'affection ayant laissé place à l'Amour. Bien sûr, au début elle avait énormément culpabilisé et se sentait honteuse de s'être montrée faible, mais cela ne dura pas et elle sut tirer profit de la situation à son avantage. Maintenant, à défaut d'être la Reine de France, elle était la Reine de coeur, la Reine de la Cour et des festivités. Rien ne se passait sans qu'elle ne soit infirmée ou consultée. Tout se déroulait en sa présence, ou chez elle, des répétitions de spectacles aux réceptions les plus magnifiques. Cette vie la changea du tout au tout avec la vie qu'elle menait auparavant avec son mari, et elle aimait beaucoup ce changement.

Ainsi, Louis aussi la connaissait fort bien et savait la titiller. Elle frissonna à ses caresses, et se tortilla lorsqu'il lui souffla dans le cou. Elle souriait, tout aussi amusée que lui. Essayant d'éviter les chatouilles provoquées par le souffle chaud de Louis dans son cou, et s'attacha à défaire son pantalon. La chose ne fut pas aisée, puisqu'il s'amusait à l'embêter, mais comme toujours elle y parviendrait. Elle riait de devoir jouer des épaules pour protéger son cou, et de voir l'acharnement avec lequel Louis s'employait à lui souffler dessus ou à la mordiller.
Enfin elle eut défait le pantalon du souverain, et le descendit aussi loin que ses bras le lui permirent, c'est-à-dire pas très loin... mais Louis prendrait surement le relai... *

* Louis retira son pantalon. Cela faisait plusieurs jours qu'ils n'avaient pas couché ensemble. La Reine avait fait un caprice et souhaiter que Louis dorme avec elle. Elle avait peur depuis cette histoire d'empoisonnement. Louis avait accepter à son grand mécontentement, il préférait éviter un scandal. Là il pouvait enfin rattrapper le temps perdu avec Athénaïs. Il retira son pantalon qu'elle avat déja commencer à lui retirer, puis il la mit entièrement nue. *

* Il observa pendants quelques instants le corp parfait de sa favortie. Il l'embrassa partout, insistant sur les points qu'elle aimait le plus. Il sentait le désir monter en lui à une vitesse foudroyante. Il se mit sur elle, et se mit au travail. Il aimait l'entendre gémir de satisfaction.*

* Athénaïs laissa faire Louis, et sourit de le voir la regarder. Elle savait qu'il la trouvait parfaite, et aimait ce sentiment, celui d'être admiré par l'homme qu'elle aimait. Ensuite, il commença à couvrir son corps de baisers. Elle frissonna, passant ses mains dans les cheveux de Louis, lui caressant les épaules puis le dos à mesure qu'il remontait sur elle. Elle ferma les yeux et se mordit la lèvre un instant, puis elle l'embrassa passionnément. Leurs deux corps se connaissaient si bien...
La belle marquise sentait la chaleur monter, aussi vite que son désir brûlant pour Louis. Le fait que la Reine l'ait accaparé plusieurs jours durant y était pour quelque chose également. Et Louis savait y faire! Il commença à lui faire l'amour, avec toute la douceur dont il était capable. Athénaïs passa ses doigts délicats sur ses cotés, lui faisant au début de douces caresses qui devinrent plus insistantes à mesure que la cadence s'accélérait. Elle laissait échapper quelques gémissement ou petits cris arrachés par le plaisir que lui procurait son amant. *

-Oh Louis! c'est... si bon! Continuez!

* Louis ne l'entendit même pas, tant il avait envie d'elle. A part le corps d'Athénaïs, plus rien ne comptait. Il savait comment faire pour lui procurer du plaisir et il ne s'en faisait pas prier. Il lui faisait l'amour sans relache et avec une passion sans pareil. Si il avait pu, il serait resté comme ça des jours entiers. Rien que lui et elle. Mais être Roi de France demandait énormément de sacrifices, comme par exemple celui de ne pas pouvoir passer tout le temps qu'il aimerait avec sa chère favorite. C'était justement pour cette raison qu'il la voyait et dormait avec elle aussi souvent qu'il le pouvait. Athénaïs était le genre de femme qu'il vallait mieux entretenir, ce qui n'était pas une mince affaire pour Louis. Car malgré toutes les qualités qu'elle possédait, elle avait cependant un grand défaut qui était sujet à bien des disputes, la jalousie. Elle était très possessive envers Louis et faisait vite scandal lorsqu'il avait le malheur de poser ses yeux aur une autre femme , de danser avec elle, ou encore de lui parler. Mais Louis faisait la sourde oreille, la couvrant de cadeaux pour se faire pardonner. Mais c'est bien connu, l'amour n'a pas de prix, et avec Athénaïs pour favorite, Louis le savait. Mais il l'aimait et avait une immense attirance pour elle. Il fallait bien avouer qu'elle avait tout pour plaire . Et surtout qu'elle possédait toutes les qualités que Louis aimait chez une femme. Elle était intelligente, belle, savait s'imposer quand il le fallait et arrivait à amuser Louis, ce que d'ailleurs il appréciait tout particulièrement.*

* Athénaïs, aussi toute à sa passion, couvrait Louis de baisers brûlants. Elle l'aimait tellement fort! c'était d'ailleurs pour cette raison que de voir Louis regarder d'autres femmes, voire même essayer de les séduire, et parfois pire, savoir qu'il avait couché avec l'une d'entre elle, la rendait folle de rage! Un sentiment tout aussi fort que son amour pour lui, et qui en découlait de soit, voilà ce qu'était sa jalousie.
Elle ne comprenait d'ailleurs pas ce désir qu'il avait d'aller voir ailleurs. Ne lui suffisait-elle pas? Il se cessait de lui dire et redire combien elle était belle, intelligente, amusante... presque parfaite en somme! Alors pourquoi fallait-il qu'il en courtise d'autres? Décidément, les hommes sont parfois des mystères à eux seuls! *

-Oh comme je vous aime !

*Elle l'embrassa fougueusement, lui faisant de douces caresses sur son dos qui commençait à être légèrement mouillé à cause de l'effort...*

- Je vous aime aussi ma tendre amie. Vous n'imaginez pas à quel point.

* Ils firent l'amour encore pendant longtemps, très longtemps. La nuit tomba rapidement ce jour-là. Louis demanda que l'on fasse couler un bain et ils s'y rendirent. Il demanda ensuite qu'on leur amène à manger. Louis n'avait pas envie de manger avec sa Femme, il préférait rester avec Athénaïs- Une chose était certaine, Marie-Thérèse allait très certainement se plaindre à Athénaïs sur le fait que son mari l'abandonnait de plus en plus, mais il fallait dire qu'elle ne savit pas le garder. Louis a horreur de s'ennuier et avec sa Femme c'étais le cas. Il ne fallais pas qu'elle s'étonne de cet éloignement. Louis sorit de la baignoire le premier et admira sa favortite sortir . Elle était parfaite. Elle avait un corps superbe. Il l'a prit contre lui et ils se séchèrent ensemble. Ils se rahbillèrent et allèrent manger. Louis fut étonné que Athénaïs ne mange presque rien. D'habitude elle avait plus d'appétit. Il posa sa fourchette*

- Est ce que tout va bien ?

* La journée se terminait en beauté. Après le câlin du siècle, un petit bain en amoureux, quelque chose qu'Athénaïs affectionnait tout particulièrement, et puis un dîner romantique aux chandelles avec celui qu'elle aimait. Que rêver de mieux? Pourtant, il était vrai que la marquise n'avait pas très faim ce soir-là, malgré le sport de chambre effectué plus tot^^. Elle préférait regarder Louis manger et se régaler, un petit sourire aux lèvres. Sentant soudain qu'il s'inquiétait, elle reprit sa fourchette en main.*

-Oui, bien sûr, pourquoi cette question?

* Elle continuait de lui sourire et avala une bouchée de volaille. Elle pensa au fait que Louis aurait dû diner avec Marie-Thérèse, et que par conséquent la reine délaissée serait insupportable le lendemain... Mais peu lui importait, tant qu'elle pouvait profiter d'être avec Louis... Elle trouverait bien une excuse pour laisser Marie-Thérèse grogner sur Louise de la Vallière.
Athénaïs regarda Louis avec un petit sourire. Elle ne voulait plus qu'il s'inquiète pour elle. S'il était là, c'était pour se divertir, non pour s'angoisser un peu plus. Il avait déjà bien assez à faire.*

* Malgré les bons moments qu'ils avaient passé ensemle, Louis savait que quelque chose clochait, mais de quoi s'agissait-il? Ca il l'ignorait. Mais il remarquait que sa tendre favorite n'était pas comme d'habitude. Il ne voulait pas se disputer avec elle, mais il avait bien envie de savoir ce qu'elle avait. Il ne l'avait jamais vu avec aussi peu d'appétit.*

- Eh bien vous ne mangez presque rien et je dois dire que ce n'est pas dans votre habitude. Je ne sais pas ce que vous avez mais j'aimerais bien le savoir.

* Il la regardait en souriant. D'habitude, Louis aait vraiment horreur de ne pas être divertis par la personne avec qui il était. Mais avec Athénaïs s'était complètement différent, elle était sa raison de vivre et elle avait droit à des moments de faiblesse. Louis était prêt à tout pour elle. Il essaya de réfléchir si il l'avait déja connu dans cet état. Mais aussi loins que remontaient ses souvenirs, rien ne venait.*

* Athénaïs s'empressa donc de prendre un air plus gai et enjoué. Louis s'inquiétait et ce n'était pas bon. Elle ne voulait pas qu'il passe un mauvais moment en sa compagnie et que ce souvenir reste dans sa mémoire. Elle arbora alors un sourire aussi crédible que possible.*

-Allons, vous vous faites des idées. Je rêvassais un peu, rien de plus.

* Elle piqua avec sa fourchette une petite pomme de terre, mais rien que l'idée de devoir la mettre en bouche lui donna la nausée. Elle reposa donc la fourchette et opta pour une gorgée de vin. En reposant le verre, elle jeta un oeil à Louis. Elle s'essuya la bouche avec un coin de serviette, tout en délicatesse. La marquise n'avait pas du tout envie de manger, rien que l'idée lui donnait envie de vomir, qu'y pouvait-elle? Certes Louis avait un féroce appétit, mais il n'en était pas de même pour tout le monde. *

-Vous vous inquiétez pour rien mon ami.

* Louis ne pouvait s'empêcher de l'observer . Il ne pouvait nier qu'il se faisait du souci pour elle. Il s'était servi plusieurs fois et Athénaïs n'était toujours qu'à sa première assiette. Alors que d'habitude elle se servait plusieurs fois. Puis, il eut un éclair et se souvint avoir déja connu cette situation. Lorsqu Athénaïs était enceinte, son appétit baissait et ses sauts d'humeur augmentaient. Il se leva et alla vers sa favorite. Il se pencha tout proche d'elle. et posa doucement sa main sur le ventre de sa favorite .*

- Etes vous certaine de ne pas être enceinte ma tendre amie ?

* Si après cette question elle piquerait la mouche, cela serait probablement le cas. Mais si elle ne disait rien, cela serait sans doute une fausse alerte. Athénaïs était une bonne comédienne , mais lorsqu'elle disait NON , mieux vallait ne pas insister. Mais Louis n'était pas du genre à lacher le morceau. Il était aussi têtu qu'elle.*

* Athénaïs regarda Louis se lever et aller vers elle. Elle recula sa chaise pour qu'il puisse s'approcher d'avantage. Elle posa sa main par-dessus la sienne qu'il avait mise sur son ventre et sourit d'un air amusé en répondant d'une voix posée.*

-Décidément, vous vous accordez tous là-dessus. Vos médecins ne cessent de me demander cela. Louis, si j'étais enceinte, je le saurais. Je ne comprends pas votre entêtement à vouloir me chercher des maux. Je suis fatiguée, rien de plus. La chaleur de ces derniers jours alors que nous sommes en hiver m'aura probablement déstabilisée.

* La favorite tenta un regard rassurant, espérant qu'il cesserait de lui poser mille questions sur son état de santé, qui l'inquiétait elle aussi un peu, mais qu'elle tâchait de garder pour elle.
Mais soudain un mal violent la prit au ventre, elle serra fort la main de Louis et se crispa tout entière. Elle ferma fort les yeux espérant que cela passerait vite.*

* Louis ne quitta pas sa position. *

- Bien résumons. Vous êtes fatiguée, vous avez des nausées et la nourriture vous répugne. Je ne vois pas ce que ça pourrait être d'autre.

* Puis il sentit que Athénaïs lui serra la main plus fort. Mais bon Dieu qu'est ce qu'elle avait à la fin?*

- Athénaïs ? Est ce que ça va ?

* Il la prit dans ses bras*

- Il me faut un médecin et vite !!!

* Il la ramena dans sa chambre et l'allongea sur son lit. Lorsque le médecin entra, Louis préféra sortir de la pièce. Il était très inquiet de l'état de sa favorite et recommença les cents pas.*

* Athénaïs se laissa ramener dans la chambre par Louis. Elle était pliée en deux de douleur, complètement crispée, les larmes aux yeux tellement elle souffrait. Ce n'était pas tellement son genre d'être douillette, mais là, la douleur était insupportable. Elle commençait à perdre du sang. Lorsque Louis la posa sur le lit, elle se recroquevilla sur elle-même, mais rien n'y fit, elle souffrait toujours autant. Elle avait très peur de mourir à cet instant précis. Le médecin entra mais il avait beau lui poser les questions qu'il voulait, elle était incapable de lui répondre. elle avait trop mal, et serrait les dents afin de ne pas hurler. Mais elle voulait Louis à ses cotés, elle ne le voyait plus et cela l'affola. *

-Louis! Louis? LOUIS où êtes vous!! Aaaaaaaah!!!

* Un douleur encore plus cuisante la prit, si forte qu'ellle en perdit connaissance après avoir poussé un cri. Elle perdait du sang et était devenue toute pâle. *

* Louis entendait les cris déchirant de Athénaïs et il eut un flash. Il revit sa mère le jour ou elle mourru. Les hurlements déchirant qu'elle poussait ce jour-là. Il se revoyait se boucher les oreilles et refit exactement le même geste inconsciement. Il se refusait de la perdre. Non pas elle !!! C'était impossible !!! Il s'accroupit contre le mur et ferma les yeux de toutes ses forces. Comme si tout ceci n'était qu'un cauchemard qui allait cesser. Pendant que Louis essayait de se reprendre, les médecins s'occupaient de Athénaïs. Ils l'avaient rendue inconsciente le temps de la soulager de ce mal qui la rongeait de l'intérieur. La raison était qu'elle avait fait une fausse couche et que ceci était la raison de sa douleur. ls terminèrent et un des médecins alla s'entretenir avec Louis qui avait finalement réussi à se reprendre. Tout le monde partit et Louis entra dans la pièce.*

* Athénaïs dormait encore. Louis s'en approcha et s'assit à côté d'elle. Il lui caressa les cheveux et sourit . Elle était paisible ne se doutant pas de la douleur physique et moral qu'elle allait ressentir d'ici quelques minutes. Il resta à côté d'elle ne la quittant pas du regard. Il savait qu'elle allait avoir du mal à passer par dessus cette épreuve. Lui aussi d'ailleur mais il fallait qu'il soit là pour elle et il le serait.*

* Athénaïs était toujours inconsciente lorsque Louis vint la rejoindre. Elle reprenait peu à peu ses esprits, et plus elle s'éveillait, plus la douleur grandissait. Elle était bien moins cuisante que celle ressentie quelques instants auparavant, mais elle était présente. Elle sentit la présence de Louis et ouvrit les yeux, serrant doucement sa main, puis un peu plus.
Elle ouvrit les yeux avec difficultés et le regarda d'un oeil interrogateur. Que s'était-il passé? Pourquoi avait-elle perdu connaissance? De quoi souffrait-elle? Allait-elle mourir, comme la pauvre Marie de Nemours à qui elle était allée rendre un dernier hommage en compagnie de Lully quelques jours plus tot? Tant de questions qui se bousculaient dans sa tête. Et son pauvre roi qui s'inquiétait pour elle, et qui était toujours là pour veiller sur elle. Comme elle se sentait coupable d'avoir négligé ses mises en gardes. Pour une fois, il s'était inquiété à juste titre, et à trop vouloir l'épargner de veines inquiétudes, elle était arrivée au résultat inverse.
Elle regardait Louis, ses yeux bleus emplis de larmes et lui parla d'une voix un peu faible.*

-Oh Louis, mais qu'est-ce qui m'arrive?

* Depuis que les médecins étaient partit. Louis n'avait pas quitter Athénaïs. Il lui caressait les cheveux tout en la regardant. Ce demandant pourquoi le sort s'acharnait autant contre eux. La perte d'un enfant et la chose la plus terrible à traverser. Louis se dit que Dieu devait être en train de le punir. Il embrassa tendrement la main d'Athénaïs qui se réveilla au même moment, celle-ci, un peu paniquée s'agita et le bombarda de questions. A juste titre d'ailleur, puisqu'elle ne savait pas de quoi il retournait. Louis lui caressa le visage. Il était calme et la regardait avec tout l'amour qu'il lui portait, même si intérieurement il pleurait toutes les larmes de son corps. *

- Calmez vous , c'est finit. Les médecins ont du intervenir de toute urgence car vous........

* Il n'arrivait pas à trouver la force de terminer sa phrase. Comment dire à une mère qu'elle a perdu son enfant ? Imaginer la douleur qu'elle ressentira à cette affreuse nouvelle. Il était fort,, il était le Roi mais quand il s'agissait d'Athénaïs et de leur enfant, il se montrait sensible et laissez tomber le masque du Souverrain qu'il portait tous les jours.*

- Vous êtiez enceinte et pour une raison que l'on ignore encore, vous avez perdu le bébé. Je suis sincèrement désolé.

* Il la prit contre lui*

* Athénaïs regardait Louis qui était en train de lui expliquer le plus calmement du monde ce qui s'était passé. Quand enfin elle sut toute l'affaire, elle en resta bouche bée quelques secondes, ses yeux laissant couler les larmes qu'ils contenaient, larmes qui roulèrent sur ses jours en silence pour venir mourir sur le tissus de la couverture qu'elle avait contre elle. Elle n'en revenait pas! Un fausse couche, elle qui avait toujours eu une santé hors du commun. Elle se mordit la lèvre, ferma les yeux très fort et éclata en sanglots dans les bras de Louis, qui la serrait doucement contre lui. Comment cela avait-il pu arriver? c'était quelque chose d'inconcevable pour elle. Athénaïs avait l'impression de ne plus avoir de forces, d'être affaiblie comme jamais, elle n'avait même plus la force de parler. Elle se contenta de rester contre Louis, le coeur battant la chamade, se remémorant les douleureuses paroles qu'il venait de prononcer. *