Promenade en calèche (p.v: Athénaïs)

* Louis n'avait pas du tout remarque qu'il avait blessé Athénaïs au point de la fire pleurer. Il est vrai qu'il n'aimait pas reçevoir d'ordre. Il savait très bien ce qu'il avait à faire. Il aida sa chère favorite à monter dans le carrosse royal et monta ainsi derrière elle. Puis, il fit signe au cochet et ils partirent. Le temps était superbe et la température idéal. Elle n'était pas très étouffante juste ce qu'il fallait ce qui devait être agréable pour les femmes de la cour. Car avec toutes les couches qu'elles avaient, elles tombaient assez souvent dans les pommes. Louis avait entendu dire qu'une de ses fontaines avait un souci et il se dit qu'il pourrait profiter d'aller voir ce qu'il n'allait pas. Il avait fait venir les personnes qui avait monté les canalisations. Il regarda par la fenêtre et constata qu'aucun nuage ne cacha le ciel. Il prit la main de sa chère favorite dans la sienne *

- Qu'elle magnifique temps nous avons aujourd'hui.

* Il sortit une boite qu'il temdit à Athénais *

- Tenez c'est pour vous.

* A l'intérieur, ce tenait un évantail que Louis avait fait peindre. Sur celui-ci on pouvait y voir le Trianon qu'il avait fait construire pour elle. *

* Athénaïs ne s'était pas laissée aller au choc du ton de Louis sur la conversation précédante, elle en avait l'habitude, mais elle savait qu'elle parvenait toujours à ses fins... Soit, elle se débrouillerait autrement pour l'affaire de Philippe. Elle laissa Louis lui prendre la main en esquissant un sourire. Elle jeta un oeil par la petite fenêtre vitrée: en effet, le temps était splendide, et les températures très douces.*

-Je ne vous le fais pas dire, mon ami.

*De son pouce, la marquise caressa la main que Louis avait sur la sienne. Puis, elle fut surprise de voir qu'il lui tendait un petit paquet. Son regard se posa sur Louis, un peu étonnée, puis ses yeux se rivèrent sur le présent. Elle le déballa précautionneusement, et en sortit le joli petit éventail.*

-Oh, Louis, il est sublime! Merci !

*Elle le tourna et le retourna, l'admirant sous toutes les coutures.*

-Comme notre Trianon y est fidèlement représenté! C'est adorable !

* Si il y avait bien une chose que Louis adorait, c'était bien de voir le regard de sa favorite devantun présent. Elle ressemblait à ces petites filles qui découvrent leur cadeau le jour de Noël. Il souriait de voir avec quelle délicatesse Athénaïs ouvrait le petit paquet. Elle voulait savourer chaque instant. Il fallat bien avouer que Louis adorait lui offrir des présent. Etait-ce pour se faire pardonner ? Il est vrai qu'il arrivait parfois que Louis la néglige un peu. Oh elle ne manquait de rien. Elle avait es milliers de toilettes plus sublimes les unes que les autres, des chaussures, des parures qui étaient incomptable. Non, Louis ne la négligeait pas du tout de ce côté la. Mais il aurat voulu être plus présent. *

* Seulement, les affires qu'il avait à traiter lui prenait beaucooup de temps. Il avait même de la peine à voir ses chers enfants. Louis receait régulièrement des lettres de Madame Scarron de qui il appréciait les services. On disait qu'elle s'en occupait bien et pour Louis cela était très important. Il savait que parfois, elle et Aténaïs avaient tendance à se créper un peu le chignon et ça, sa favorite le lui faisait savoir. Athénaïs avait son caractère et il éait assez fort mais tellement apprécie du souverrain.*

- Je suis enchanté de savoir qu'il vous plait ma chère. Comme ça vous aurez toujours notre cher Trianon avec vous.

* Il est vrai que c'était pour lui faire plaisir mais pas seulement. Louis voulait que tout le monde sache que la personne qu'il aimait était elle et UNIQUEMENT elle. Même si parfois il lui arrivait d'aller voir ailleur, mais il valait mieux ne pas aborder le sujet. En traversant les jardins Louis fit une tête pas contente du tout. Lorsqu'ils arrivèrent proche d'une fontaine, il constata pour son plus grand désaroit que la fontaine n'était pas en fonction !!! Mais qu'est ce que cela signifie ?!*

- Arrêtez le carosse cocher !!!!!

* La voiture s'arrêta et Louis regarda sa favortite *

- Voulez-vous vous joindre à moi ?

* Ravie de ce nouveau présent pour le moins original, Athénaïs le brandit devant elle, l'agitant un peu afin de faire un peu d'air, d'un air tout contente. Elle arborait un sublime sourire, de ceux qu'elle avait lorsqu'elle était vraiment heureuse.*

-Oh Louis, vous me gâtez, c'est magnifique. Je suis très heureuse de ce présent, et je le prendrai toujours avec moi, ainsi lorsque vous me manquez je pourrai le regarder pour retrouver le sourire.

* Souriant toujours, Athénaïs fut surprise que le Roi fasse arrêter si promptement la voiture. Elle ouvrit de grands yeux devant la secousse produite par l'arrêt subit du véhicule, elle manqua de tomber, se rattrapant de justesse à la poignée de la portière, tenant de son aitre main son petit éventail. Elle tourna la tête pour voir ce qu'il y avait au dehors, et lorsqu'elle aperçut la fontaine éteinte, elle comprit que Louis en était mécontent. Elle le regarda avec un petit sourire et posa sa main dans la sienne.*

-Bien entendu mon ami, avec joie.

* Elle attendit que le cocher ouvre la porte, que le roi descende avant de descendre à son tour, aidée de Sa Majesté. Elle regarda autour d'elle. Les jardins étaient magnifiques, Louis avait de quoi être fier. *

* A peine descendit du carosse, Louis se dirigea à grand pas vers la fontaine. Dans son élant, il en oublia sa favorite qui devait le suivre avec certainement un peu de difficulté. Louis s'arrêta devant la fontaine et chercha des yeux le coupable, attendant patiemment que celui-ci daigne ce montrer. Puis, un jardinier arriva timidement en direction du Souverrain, il lui fit une tel révérence, que le pauvre homme manqua de tomber. Louis le foudroya du regard. Il était déja impressionant en règle général, mais bien plus lorsqu'il était en colère. *

- Pourquoi ette fontiamne n'est pas eb fonction comme elle le devrait ?

* Le jardinier n'osa pas regarder Louis dans les yeux . Il lui répondit timidement.*

- Je l'ignore votre Majesté. La fontaine fonctionnait très bien ce matin.

* Louis N'en revenait pas. Il l'ignorait ? Versailles ne devait avoir aucun défaut. L'image de la France et de Louis en dépandait.*

- Eh ien ne restez pas planter là comme un piquet !! Allz me chercher Monsieur Le Nôtre tout de suite !!

* Le valet partit en détalant comme un lapin. Loui se trourna vers Athénaïs*

- Je suis navré de se contre-temps.

* Athénaïs suivit donc Louis sans broncher, tant bien que mal, soulevant ses jupes en évitant de les accrocher dans les herbes. Une fois arrêtés devant la fontaine, elle le regarda s'énerver après le valet qui repartit aussitôt. La marquise essaya de calmer le souverain, passant une main sur son torse.*

-Allons mon ami, ne vous emportez point pour cela, je suis certaine que si la fontaine fonctionnait ce matin encore, le problème sera résolu avant ce soir.... N'ayez craintes mon ami...

* Elle lui fit son petit sourire enjoleur, espérant qu'il se calme et qu'il souhaite continuer la ballade aussitôt, plutot que de continuer à gronder les pauvres valets qui visiblement n'y étaient pour pas grand chose dans la mésaventure. *

-Pourquoi ne pas plutot continuer la promenade, hum? Je suis certaine que lorsque nous serons sur le chemin du retour, nous aurons le loisir de voir cette fontaine irradier d'eau son bassin.

*Elle glissa sa main dans la sienne, essayant doucement de le tirer en arrière.*

* Athénaïs avait raison. Il n'avait aucune raison de se mettre dans cet état pour une fontaine. Mais Louis ne l'etendait pas de cette oreille. Il en venait à se demander ce qui se passait. Entre Philippe qui avait applaudit avant lui, Lully qui avait faillit faire n'importe quoi, Madame de Nemours qui était morte empoisonnée et cette fontaine qui ne fonctionnait ps , Il en venait à se demander si le sort n'était pas en train de s'acharner contre lui. Cela avait toujours était ainsi, lorsqu'Louis passait, les jardiniers se pressaient d'activer les fontaines. Il hésita un instant puis décida.*

- Ouis vous avez raison mais je préfèrerais que ce détail soit réglé avant de faire quoi que ce soit.

* Puis, sa favoite lui fit son petit regard suppliant. Celui qu'elle faisait lorsqu'elle voulait obtenir quelque chose de Louis. Il ne pouvait pas lui resister en règle général, mais lorsqu'elle faisait ça, c'était encore pire. Il eut un petit sourire de satisfaction. Il serra sa main dans celle de sa favorite.*

- Bon très bien. Continuons et voyons au retour si cette fontaine aura cesser ces caprices.

* Il fit signe au cocher de les laisser. Il faisait très beau et la chaleur était plus que suportable. Ils croisèrent quelques courtisants qui faisaient des courbètes sur leur passage. Il y avait aussi des courtisanes, qui malgré le sourire poli qu'elles lançaient à Athénaïs, étaient plus que jalouse. Mais elles ignoraient qu'en réalité être la favorite du Roi n'était pas toujours de tout repos. Louis avait ses humeurs et ses exigences. Il ne supportait pas que l'on fasse la tête ou que l'on ne lui parle pas pour le distraire. Il fallait toujours que sa favorite soit parfaite et réponde à ses exigences. Ils arrivèrent devant des rosier. Ceci était de couleur différente que les rosiers classic que lon voit un peu partout. Les jardiniers du Roi, avaient réussi à effectuer des croisements avec les roses et avaient ainsi obtenu de superbe couleurs. Louis s'en approcha avec Athénaïs derrière lui.*

- Tenez, regarder la rareté de ces roses.

* Athénaïs, contente que Louis se soit calmé, marcha à ses cotés e long du jardins. Elle lui prit le bras, souriait aux courtisans et courtisanes qui les saluaient sur leur passage, et profitait de cette promenade pour admirer encore et toujours ces jardins colorés qu'elle appréciait tant.

Le Roi avait décidé de s'arrêter pour contempler un rosier. Soit, alors ils allèrent tout deux vers ledit rosier. Il était vrai qu'il était magnifique, les boutures effectuées par les jardiniers avaient fort bien pris, et le rosier arborait des roses de couleurs différents et fort jolies. Athénaïs sourit en acquiescant.*

-Louis, c'est absolument sublime! Vraiment, quelle ingéniosité!

*Elle caressa du bout des doigts les pétales d'une rose couleur parme.*

-Je ne savais point que cette couleur pouvait exister pour des roses. C'est incroyable!

*Une fois de plus, la marquise était émerveillée. Chacune des personne travaillant pour le Roi avait un peu de magie en elle, pour faire de si sublimes choses! C'était du moins ce qu'elle pensait. Elle se tourna vers Louis, sourire aux lèvres.Voir de si belles couleurs lui rappelait qu'elle n'avait pas encore choisi de tenue pour le bal de Lully, et Louis non plus.*

-Mon ami, comment allons-nous nous vêtir pour le bal qu'organise votre frère en l'honneur de Monsieur Lully?

* louis était fier de ses jardins. Il avait de grandes connaissances en plantes. Et il se faisait un plaisir d'en parler pendant des heures entières aux personnes à qui il faisait visiter ses jardins. Rien n'avait de secret pour lui, il pouvait se ballader dans ses jardins les yeux fermés. Il fut heureux de voir à quel point les roses plaisaient à Athénaïs. On aurait dit qu'elle caressait les roses avec son regard qui était rempli de douceur et d'admiration. Lorsqu'elle parla des tenues pour le bal de Lully Louis eu l'impression de se prendre une giffleen pleine figure. Il avait tellement était occupé entre l'affaires de Madame de Nemours et ses réunions, qu'il constata à son grand désaroi qi'il avait compéètement oublier.*

- Ma foi, je dois bien avouer que c'est une excellente question. Il se trouve que j'ai été terriblement occupé ces derniers temps et que je n'y ai plus penser. Mais une idée me vient. Qe direz vous de vous en occuper à ma place ?

* Au début, Athénaïs écarquilla les yeux voyant que Louis avait oublié l'événement. Heureusement que Lully n'en savait rien, il en aurait été surement terriblement vexé. Puis, la belle marquise se mit à sourire.*

-J'allais vous le proposer...

*Un petit sourire qui montrait qu'elle avait déjà des idées vint se dessiner sur les lèvres rosées.*

-J'ai déjà quelques idées, mais je ne vous en dirai rien, vous aurez la surprise en découvrant votre habit...

*Elle vint se blottir contre Louis, le visage toujours tourné vers les roses qu'elle regardait toujours. Elles étaient si belles! Elle passa ses bras autour de la taille de Louis, glissant ses mains dans son dos. Elle lui murmura au creux de l'oreille.*

-Je vous aime tant, Louis.

* Louis se réjouissait de savoir quelles idées aller avoir Athénaïs sur les habits qu'elle allait faire confectionner. Il savait qu'elle réussirait à l'impressionner. Il regardait toujours ses rosiers. Il en était plus que fier. Il fallait bien avouer qu'en ce moment il n'avait pas vraiment la tête à s'amuser. Il était tracasser par la mort de Madame de Nemours. Est ce que la personne qui l'avait tuer allez en tuer d'autre ? Est ce qu'elle allait oser s'attaquer au Roi de France ? Tant de questions qui restaient pour Louis sans réponse. Il sourit lorsqu'il sentit Athénaïs derrière lui. Elle était la seul avec qui il se montrait vraiment. Il se montrait sensible chose qu'il ne faisait jamais d'ordiniare.*

- Je vous aime aussi ma tendre amie.

* Comme il l'aimait cette femme !!! Il était prêt à tout pour elle. Il aurait tellement voulu l'épouser et la faire reigner à ses côtés. Mais à cette époque le divorce n'exister pas. Lorsqu'on se marier, c'était pour toujours et seul la mort était autorisée à vous séparer Louis n'aimait pas sa femme autant qu'il aimait Athénaïs.*

* La belle marquise était dans le coeur de celui qu'elle aimait, et cela lui suffisait. Sans régner sur la France, elle régnait sur la Cour et sur les festivités, voilà qui l'emplissait de joie suffisamment. Jamais elle n'aurait eu la prétention de supplanter la reine ailleurs que dans le coeur et le lit du roi. Elle avait tout ce qu'elle voulait, pourquoi chercher autre chose?

Elle sourit d'entendre Louis répondre à sa déclaration. Voilà qui lui faisait plaisir, elle n'aimait rien plus que de l'entendre lui dire qu'il l'aimait.
Soudain, un petit courant d'air se leva, et Athénaïs frissonna.*

-Louis, il fait fort froid tout à coup... si nous nous abritions?

* Elle lui fit son petit regard de chien battu. Certes il leur faudrait quitter la contemplation des beaux rosiers royaux, mais aussi beaux étaient-ils, ils ne méritaient pas que l'on tombe malade pour eux.
La belle marquise glissa sa main dans celle de Louis et le tira doucement en arrière, pour reprendre le sentier et aller ailleurs, là où ils seraient moins exposés aux vents froids.*

* Louis sentit que sa favorite frissonnait un peu. Il était quand même un peu deçu, il se sentait bien dans ses jardins, seul avec la femme qu'il aimait. Mais il valait mieux rentrer, il ne fallait pas qu'elle attrappe froid. Il retira sa cape et la posa sur les épaules d'Athénaïs. Il la serra ensuite contre lui et lui frotta le dos afin qu'elle n'attrappe pas froid.*

- Désirez vous rentrer en calèche ? Nous rentrerons plus vite et vous serez un peu plus au chaud.

* Il se faisait du souci pour elle et il ne voulait pas qu'elle soit malade. Il avait aussi envie de rentrer assez rapidement. Bien désireux de vouloir profiter de la compagnie de sa Favortie. Car malheureusement pour Louis, il ne pouvait pas rester dormir avec elle autant qu'il le voulait. Le protocole exigeait que malheureusement pour lui, il rejoigne sa femme dans son lit.*

* Athénaïs hocha doucement la tête, avec un petit sourire au coin des lèvres; elle frissonna une nouvelle fois, et resta blottie contre Louis, emmitoufflée dans sa cape. Elle trouva cette attention délicate et adorable. il était vrai que Louis faisait toujours très attention à elle, ce qui la touchait toujours autant. *

-Je vous remercie, mon ami. Vous êtes un ange.

*Elle le regarda dans les yeux. Quand son regard se posait sur lui, de petites étoiles venaient illuminer ses yeux bleus amoureux. L'idée de la calèche ne lui parut point bonne sur le moment, elle avait eu mal au coeur et ne souhaitait pas renouveler l'expérience tout de suite. *

-Oh, je préfèrerais que nous rentrions à pieds, j'ai eu un peu la nausée en calèche tout à l'heure. Ce doit être le temps...

*La marquise lui prit la main et le regarda en souriant.*

-Nous pourrions peut-être nous arrêter au Trianon? Nous y resterions afin de nous détendre, et quand vous le souhaiterez, nous repartirons au château.

* Louis la serra fort contre son coeur. Il n'aimait pas la savoir nauséeuse. Eh bien très bien, ils rentreraient à pied. Il était satisfait car il pourrait encore profiter un peu d'admirer ses fontaines et ses plantes. Il essayait de la garder proche de lui afin de la couper au maximun du vent qui c'était levé. Allez au Trianon ? Qu'elle merveilleuse idée, mais que feraient ils ? Si Athénaïs avait la nausée, les occupations seraient fortement réduite. Qu'à cela ne tienne, le plus important pour Louis était de passer un maximum de temps avec sa chère favortie.*

- Très bien Madame, allons y.

* Ils commencèrent à se diriger en direction du Trianon. Là ou personne ne viendrait les déranger. Le Trianon était leur petit paradis que Louis avait fait construire exprêt poureux. Là, ils étaient loin du stress de la Cour et du protocole. Si ils avsient pu,les deux amants se seraient enmûré dans leur petit paradis et aurait vécu des jours heureux seul avec leur enfants. *

- Il est vrai que l'air frais vous fera du bien.

* Lorsqu'ils passèrent devant la fameuse fontaine qui avait tant fait enragé Louis, celle-ci fonctionna. Louis sourit. C'était un peu comme si ell lui faisait une révérence.*

* Athénaïs marchait donc auprès de Louis, tout contre lui, protégée du vent, mais ayant suffisamment d'espace pour profiter de l'air frais. *

-Vous avez sans doute raison... Allons-y.

* Mais cela ne suffit pas à faire passer son sentiment vaseux. Elle ne disait cependant rien, elle se contentait de marcher en direction du Trianon. Lorsqu'ils passèrent devant la fontaine, elle eut aussi un petit sourire, contente que celle-ci fonctionne à nouveau. Louis ne s'en inquièterait plus, cela la rassurait.
Soudain, la nausée devint plus fort et Athénaïs pâlit. Elle crispa sa main sur celle de Louis, la serrant un peu plus fort. Elle mit son autre main devant sa bouche et s'arrêta nette, ne pouvant rien dire.Elle avait du mal à respirer.*

* Louis s'arrêta et regarda safa vorite avec de gros yeux. Il ne le montra pas mais il était très inquiet. Il accompagna Athénaïs derrière un arbre afin qu'elle vomisse sans être vu des autres courtisans. Cela risquerait fort de tous les affoller. Louis avait peur, il y avait ces histoires d'empoissnement et il n'était pas tranquil. Il décida que Athénaîs devrait se faire osculter immédiatement. *

- Mon amie pouvez vous marcher jusqu'au chateau?. Il faut que vous voyez un médecin de toute urgence.

* Le médecin qui l'osculterait aurait plutôt interêt à la remettre sur pied. Si elle mourrait, Louis ne pourrait jamais sans remettre. Il serait absolument inconsolable. Il deviendrait comme ces Rois qui se coupent du monde après avoir perdu un être cher. Il chassa cette idée de la tête. Le plus important était de la faire rentrer au plus vite*

* L'état nauséeux dans lequel se trouvait la marquise empirant, elle se trouva dans l'obligation de rendre son petit-déjeuné une fois que Louis l'eut emmenée derrière un arbre afin de s'abriter de quelconques regards de courtisans curieux. Fort heureusement, les jardins n'étaient que peu fréquentés et personne ne les suivait. Du moins elle l'espérait...

Athénaïs n'était que très rarement malade, et lorsqu'elle l'était, elle avait l'impression que la fin du monde arrivait, que le Ciel lui tombait sur la tête. Elle regarda Louis d'un air tout penaud, le visage aussi blanc qu'un linge. Elle s'essuya la bouche avec un mouchoir qu'elle avait sur elle, les mains tremblantes. *

-Rentrons, je vous en prie... cela passera.

*Elle n'avait qu'une envie, se coucher et dormir. Mais elle se trouvait avec Louis, et il ne fallait pas non plus l'ennuyer! Sinon il se détournerait d'elle, elle en était persuadée. Elle trouverait bien quelque chose à lui dire pour l'amuser de la situation une fois arrivés au Trianon. *

- Oui nous allons rentrer mais pasau Trianon, nous allons au Chateau imédiatement et je ne veux rien entendre.

* Louis voulait absolument que Athénaïs soit oscultée le plus vite possible par un médecin d'Aquin étant malheureuement absent, son remplaçant officiel, s'en chargerait. Louis marchait d'un pas pressé, choe qu'il faisait souvent lorsqu'il était inquiet . Il pensa quand même à ralentir afin que sa favorite puisse le suivre. Il amena Athénaïs dans ses appartements et alla ensuite chercher le médecin. Celui ci entra et osculta Athénaïs*

- Qu'avez vous mange aujourd'hui?

* Il appuia sur certains endroits de son corps afin de voir si certaines parties étaient douloureuse. Pendant ce temps. Louis faisait les cents pas dans la pièce. Il avait les mains derrière le dos et tenter de comprendre ce qui c'était passé.*

- Allons mon ami, je vous en prie, c'est ridicule...

*Mais elle n'eut pas le temps de protester qu'elle se retrouva au château. Louis en avait décidé ainsi, et elle avait eu beau supplier, il ne voulut rien entendre. La marquise détestait avoir à consulter un médecin, surtout pour de telles banalités. Elle était persuadée que cela passerait, qu'il s'agissait d'une petite crise de foie sans conséquences.

Elle se retrouva donc dans ses appartements, allongée sur son lit, avec Guy Pathin au-dessus d'elle, tâtant son pouls et lui posant diverses questions. La marquise grimaça lorsqu'il lui appuya sur le ventre, et lui attrapa vivement les mains.*

-Je vous en prie, allez-vous cesser, vous me faites affreusement mal !

*Elle soupira fortement, voyant Louis faore les cents pas, et tourna la tête vers le médecin dont la tête ne lui était pas des plus sympathiques. *

-Je n'ai rien mangé qui me soit inconnu. Simplement un bouillon ce matin avec un morceau de pain aux amandes. Probablement que ma bonne y aura mis trop de sel.

*Athénaïs souhaitait se débarasser de lui au plus vite. Ne savait-on jamais, des fois qu'il lui prit l'envie de la saigner, comme les médecins avaient pour habitude de faire! voilà une pratique qui lui déplaisait au plus haut point. *

-Vraiment, merci de vous être déplacé, Mr Patin, mais tout ira pour le mieux.

*Elle espérait qu'il s'en irait si elle faisait mine de se sentir mieux. Ce qui était passablement le cas. La crise semblait passer petit à petit. *

* Le médecin voyait bien que Athénaïs avait envie que la consulation se termine au plus vite , mais Le Roi avait ordonné au médecin de ne pas partirde son chevet pour autant qu'il ne savait pas de quoi il s'agissait. Ce qui risquerait de prendre du temps. Il appuia un peu partout sur le ventre d'Athénaîs. A première vue, il ne s'agissait pas d'un empoisonnement.*

- Quand est ce que vous avez vous eu vos règles pour la dernières fois Madame?

* Il se disait que cette dernière serait peut être enceinte. En tout cas , elle en montrait certains sympthômes. Cela expliquerait aussi les nausées qu'elle avait*

- Est ce que certaines bonnes odeurs vous importe t'elle ?

*Louis faisait toujours les cents pas. Ignorant toujours de quoi elle souffrait. Il s'était coupé du monde, un peu comme dans une bulles. Se posant pleins de questions auxquelles seul un médecin pourrait avoit une réponse.*

- Car vous avez là tous les sympthômes d'une femme enceinte.

* Il lui sourit d'un air rassurant*

* Athénaïs commença à s'emporter. Elle ne voulait pas entendre parler de grossesse, les deux précédantes lui avaient causé bien du soucis, et les enfants que Mme Scarron gardait pour elle avaient moults problèmes. Elle ne souhaitait pas renouveler ce genre d'ennuis pour le moment. *

-Oh, mais vous me fatiguez! Sortez d'ici, je ne suis pas enceinte, vous entendez !!

* La marquise agita ses bras en tous sens pour que le médecin s'éloigne d'elle. Elle ne voulait plus qu'il la touche, il lui faisait mal à force d'appuyer sur son ventre, et cela commençait à la mettre sérieusement de mauvaise humeur. Son teint pâle avait laissé place à quelques couleurs. *

-Vous pouvez disposer, merci bien !

* Athénaïs croisa les bras sur sa poitrine et attendit que le médecin parte... Elle le regardait de manière insistante avec des yeux noirs de colère. Sans doute espérait-elle lui faire peur... Mais probablement avait-il d'avantage peur du Roi, qui semblait beaucoup s'inquiéter pour la femme dont il était épris.
Finalement, son regard noir fit place à un regard triste et désespéré. Peut-être en rajoutait-elle un peu pour susciter la pitié du madecin.*

-Je vous en prie, Mr Patin, laissez-moi en paix, je voudrais me reposer. j'ai beaucoup à faire cette après-midi... Vous ne voudriez pas être responsable d'un malaise que je ferai parce que je n'aurai pas pu me reposer, n'est-ce pas?

* Le pauvre médecin ne savait plus ou se mettre ni quoi faire. Il regarda Le Roi avec un air desespéré. Louis lui fit signe de venir à lui. Timidement, le médecin s'avança et expliqua ce qu'avait Athénaïs. Il demanda qu'un autre nédecin vienne. Deux aviis valent mieux qu'un seul. Le médecin partit sans ce faire prier, ayant peur que Athénaïs ne lui balançe un vase ou autre chose à la figure. Louis s'avança vers sa Favorite, il lui prit la min et l'embrassa. Il s'assit à côté d'elle .*

- Comme vous niez le fait que vous soyez peut être enceinte, je préfère m'en assurer. Je vais faire quérir un autre médecin efin d'avoir un autre avis.

* Il posa son doigt sur les lèvres d'Athénaïs. Il savait qu'elle allait protester, n'aimant pas les médecins. *

- Et je ne veux rien entendre, on ne plaisante pas avec la santé. Donc je souhaite que vous soyez sage et que vous ne disiez rien quand le médecin sera là.
Je resterais avec vous le temps qu'il faudra.

* Un autre médecin arriva, il était beaucoup plus jeune et avait une tête beaucoup plus rassurante que le premier . Il exercait depuis peu et avait terminer meilleur élève de médecine. Il était en quelque sorte un prodige. Il fit une révérence au Roi et posa sa valise de médecin à c^oté du lit d'Athénaïs.*

* Louis alla se mettr à la fenêtre. Il préférait que le médecin soit tranquil avec sa favorite.*

- Je ne vais pas vou embêtez longtemps Madame, ou avez vous mal?

* Athénaïs regarda le médecin s'éloigner d'elle et aller vers le roi pour parler avec lui, et enfin partir. Voilà qui la rassura. Peut-être enfin connaitrait-elle la paix et pourrait-elle profiter de sa matinée pour se reposer. Mais Louis vint lui annoncer qu'un nouveau médecin viendrait. Mais qu'avait-il avec les médecins, bon sang? Athénaïs ne les aimait guère trop, sauf d'Aquin en qui elle avait toute confiance, il était son ami. Mais les autres...
Bien sûr, elle voulut protester, mais Louis lui mis l'index sur les lèvres, l'incitant ainsi à se taire... Se taire, voilà bien une chose qu'elle ne savait pas faire ! N'ayant visiblement d'autre choix, elle attendit, les bras croisés.
Enfin, le médecin arriva. il était certes plus jeune, mais ne lui inspirait pas plus confiance que l'autre. En fait, Athénaïs n'aimait guère trop les médecins, surtout lorsqu'elle n'en avait pas besoin. Seul son ami d'Aquin avait sa confiance. Mais où était-il?
Voyant Louis s'éloigner vers la fenêtre et le médecin s'avancer vers elle, Athénaïs afficha un grand sourire.*

-Oh, mais nulle part, je me sens beaucoup mieux.. d'ailleurs si vous voulez bien m'excuser...

* Elle se leva aussitôt et courut vers la salle de bains où elle alla se réfugier, fermant promptement la porte derrière elle et la vérouilla d'un tour de clé. Là, elle s'adossa à ladite porte, inspirant profondément. Louis allait surement s'énerver, mais il n'était pas question pour Athénaïs de se laisser faire. Elle ne voulait pas voir de médecin, elle n'en verrait pas! Et dire que la matinée aurait pu être bien plus agréable... *

* Louis n'en revenait pas ! Comment Athénaïs osait elle agir ainsi? Il dispensa le médecin et le remerçia de ses services. Il avait besoin de se trouver seul avec sa favorite. Il s'avança vers la porte et frappa.*

- Je peux savoir pourquoi vous comportez-vous de la sorte? Vous savez très bie qu'il y a eu un empoisonnement et je dois donc me montrer prudent. Je sais pertinament que vous n'aimez pas les médecins et je ne fais pas ça pour vous embêter mais pour vous votre bien. Je vous sommerez donc de sortir de cette pièce.

* Il attendait patiemment derrière la porte. Ne sachant pas encore comment la faire sortir. Il serait même pas capable de faire défoncer la porte. Il aimait Athénaïs, mais là il ne comprenait vraiment pas son comprtement*