Mon amie ! (Pv : Athénaïs)

*Henri-Jules se promenait près du Grand Canal, arrassé par sa journé, et trempé de la tête aux pieds. Levé aux aurores pour aller à la chasse aec son ami et cousin le roi, il avait galopé à travers bois, faisant une course avec Louis. Mais l'Etiquette le voulant, il l'a laissé gagner, même s'il était sûr qu'il serait arrivé en premier. La journée commençait donc mal, puisqu'elle commençait par une défaite. Puis il était allé se changer et, en revenant et en passant par les cuisines, il se fit jeter, le cuisinier croyant que c'était un mendiant. Condé s'était donc énervé au point de giffler le cuisinier, qui était allé chercher son patron. Celui-ci ayant reconnu le prince, il se répendit en excuses, mais Condé n'avait pas digéré la méprise. Puis, pour se calmer, il était allé se promener dans Paris, mais un marchand ambulant l'avait renversé, le mettant sur le passage du marcha,t d'eau, et celui-ci déversa sur le prince le contenu de ses seaux. Il était donc rentré trempé, et il était obligé de passer par le Grand Canal puisque c'était par là qu'il était arrivé. Tout le monde le dévisagea, et ceux qui le connaissaient éclataient de rire. La Cour allait jaser.*

* Athénaïs profitait de quelques heures de liberté pour se promener près du Grand Canal avec quelques unes de ses amies et discutait tranquilement, quand soudain elle entendit des éclats de rire. Elle se tourna vivement vers le brouhaha et entendit que l'on citait le nom de Condé. Ne comprenant pas ce qu'il se passait, elle décida d'abandonner ses comères de compagnes pour aller voir ce qui pouvait bien arriver à son ami pour que les courtisans fassent tant de bruit.
Quand elle arriva près du petit atroupement, elle reconnu avec peine Henri-Jules, trempé jusqu'aux os, et la mine renfrognée de voir que l'on se moquait de lui. Athénaïs ne put retenir une expression de surprise et d'affligement de le voir ainsi, et mit une main devant sa bouche avant d'ensuite le rejoindre et le prendre par le bras; ce geste fit taire immédiatement les médisances: si la favorite n'en riait pas, alors personne ne devait le faire. Elle lui glissa doucement à l'oreille.*

-Que diable vous est-il arrivé mon ami?

*Elle marcha avec lui le long du canal afin de le ramener chez lui pour qu'il puisse se changer... Mais la route était longue jusqu'au château.*

*Henri-Jules pestait, râlait, foudroyait tout le monde du regard, quand sa sauveuse arriva. Athénaïs pointa le bout de son nez, ne rit pas et fit taire les courtisans. Il faut croire qu'une favorite fait plus poids que le premier prince du sang... Il n'avait jamais pensé être aussi touché en lui-même, mais cette facheuse aventure et le fait que son amie arrive à faire taire les courtisans sans rien dire lui firent un peu mal. Ceci dit, elle venait de le sauver et il lui revaudrai cela. Il ne lui en voulut donc pas. Il commença à partir avec elle, puis finit par lui répondre, après s'être assuré que plus personne ne pouvait les entendre.*

-Et bien je suis allé chasser avec le roi, puis je me suis rendu à Paris pour me changer les idées, et un marchant d'eau m'a laché ses sceaux sur la tête ! Sans parler du cuisinier du roi...

*C'était une mauvaise journée, point ! Il n'y avait rien à ajouter. Mais Athénaïs voulait savoir, il debvait donc lui raconter. Mais il ne pouvait pas lui dire qu'il était allé à Paris parce qu'il aurait voulu gagner contre le roi. Etant sa favorite, elle l'aurait surement mal prit et le lui aurait répété. Ou bien, puisque c'était sa journée, quelqu'un l'aurait entendu, l'aurait raconté autours de lui, et la Cour aurait fait son travail...*

* Athénaïs, tenant toujours le bras de son ami et Prince, marchait toujours avec lui en direction du château... Elle ne voulait pas qu'il attrape mal. Elle 'lécoutait, et vraiment, elle se dit qu'il n'avait pas eu de chance.*

-Comment le marchand d'eau a-t-il osé faire une telle chose? il s'agit surement d'une erreur... Mon pauvre Henri, vraiment, vous n'avez pas eu de chance... Allez venez... allons vous faire changer avant que vous n'attrapiez froid...

*La marquise se demanda pourquoi il avait été à Paris... il lui avait sembmlé que Louis lui avait dit qu'ils iraient chasser ensemble, le Prince et lui...*

-Mais je ne comprends pas... que faisiez-vous à Paris?

*Elle le regarda d'un oeil malicieux.*

-Aviez-vous un rendez-vous secret?

*Elle avait envie de le taquiner, mais finalement elle se dit qu'il n'était peut-être pas d'humeur à plaisanter, tremper jusqu'aux os comme il l'était présentement, le pauvre.*

Athénaïs, comme toujours, arrivait à le calmer, puisqu'elle même était calme, et que sa présence le réconfortait toujours. Il finit par sourire en repensant à ce qu'il avait vécu, et se dit qu'il valait mieux en rire qu'en pleurer. Et en y réflechissant bien, le marchant n'avait surement pas fait exprès...*

-Et bien je ne sais pas... Il a dû être bousculé par le carosse. Mais il est étonnant qu'il ne se soit pas excusé... Ceci-dit, c'est lui qui ne gagnera pas d'argent car il a perdu toute son eau ! Je n'aurais donc pas besoin de me venger !

*Il regarda son amie d'un air malicieux. Elle savait surement qu'il se vengeait toujours d'une fraçon ou d'une autre.
Puis il éclata de rire en l'entendant lui parler de "rendez-vous secret". Il continua son petit jeu.*

-Mais bien sûr ! J'ai souvent des rendez-vous secrets ! Vous ne saviez pas ? Juste derrière Notre Dame, il y a un petit passage... C'est interressant, il y a beaucoup de femmes peu habillées...

*Il n'avait pû s'empêcher de le dire en chuchotant, faisant pester les courtisans car ils n'entendaient pas.
Il n'avait jamais été voir ces femmes peu habillées, bien que l'envie ne lui en manquât. Mais si cela arrivait aux oreilles du roi...*

HJ: n'oublie pas de remplir ta fiche de personnage...

* La marquise le regarda en souriant. Elle savait qu'un homme d'honneur comme lui ne restait jamais sans punir de telles actions contre sa personne, aussi déshonnorantes, mais comme lui-même l'avait dit, le marchant s'était déjà trouvé bien puni. Elle lui concéda d'une voix douce. *

-Vous avez bien raison... Occupons-nous plutot de vous sécher.

* Ils arrivèrent assez vite, puisque marchant d'un pas empressé, vers les appartement du Prince. Athénaïs le regarda d'un air malicieux, savant pertinemment qu'il n'était pas le genre d'homme à aller dans ces quartiers à prostituées. *

-Je ne doute pas que vous soyez amateur de ces dames de petite vertue. Mais prenez garde à ne pas ramener de parasites ici... d'ailleurs j'éhsite presque à vous laisser...

*Ajouta-t-elle avec un sourire en coin. Bien sûr elle ne le ferai pas, mais elle voulait voir sa réaction.
La belle marquise ne manquait jamais une occasion de faire marcher son interlocuteur, elle s'amusait beaucoup à provoquer diverses réactions. Mais elle n'était jamais méchante, surtout avec les personnes qu'elle estimait comme le Prince de Condé. *

HJ : Voilà !!!

*A la phrase d'Athénaïs, il revint sur terre et se rappela qu'il était trempé jusqu'aux os. Bien que le temps fut agréable, il ne faisait pas bien chaud, et ses habits mouillés le collaient horriblement et pesaient lourd. Il reprit sa mine des mauvais jours, puis ne dit plus rien jusqu'à ses appartements.
Puis la conversation reprit sur "ces lieux secrets", et la bonne humeur d'Athénaïs le poussa à en rire.*

-Les ramener ici ? Je l'ai déjà fait, d'ailleurs ma chambre en est pleine !

*Sachant parfaitement qu'il s'adressait là à une dame de haute naissance, il n'alla pas plus loin, se doutant que ce serait mal prit, bien que ce fut dit sur un ton ironique. Il s'arrêta et lui fit face, puis lui dit en faisant mine de la croire, et d'être atristé.*

-Me laisser ? Vous n'y pensez pas ! Un pauvre homme, seul, délaissé de tous...

*Puis il fit comme s'il rentrait dans ses appartements, tête basse.*

* Athénaïs tentait de garder son sérieux, se retenant de rire aux éclats. Elle prit une mine choquée et répliqua. *

-Vous êtes un homme fort peu fréquentable, monsieur !

* Le ton de sa voix était aussi sérieux que faire se pouvait, mais elle avait beaucoup de mal à ne pas rire, car elle n'en pensait bien sûr pas un mot. Elle regarda l'air faussement dépité de son ami le Prince de Condé. Quelle imagination débordante ! *

-Soit, je ne vous abandonne pas pour cette fois, mais tâchez à l'avenir de faire plus attention à vos fréquentations.

* Puis, un sourire franc et amical vint se dessiner sur les lèvres de la marquise. Puis, un petit groupe de courtisan passa en face d'eux, les saluant bien bas avant de s'effacer dans le fond du couloir. *

-Voilà, maintenant ils vont s'imaginer toutes sortes de choses...

* Athénaïs ne se retint plus et éclata de rire. Il était vrai que parfois l'imagination des courtisans était telle qu'ils allaient raconter des sornettes bien éloignées de la vérité, ce qui était au final assez drôle, sauf pour la ou les personnes concernées. *

*La tête basse toujours, il la regarda le sermoner encore une fois, puis un sourire malicieux passa sur son visage lorsqu'elle lui annonça qu'elle restait. Il fit semblant de reprendre son sérieux et se baissa bien bas pour lui faire un baise-main, lui montrant "toute sa reconnaissance".*

-Madame est trop bonne ! J'y ferai attention, je vous le promet !

*Il éclata de rire, puis avisa le petit groupe de courtisans qui passait juste derrière. La personne en face de lui n'aurait pas été sa meilleure amie ni la favorite du roi, il aurait continué son petit jeu, histoire de faire croire n'importe quoi à ces imbéciles. Mais là, ils risquaient gros tous les deux, il arrêta donc là ses bêtises.
Il attendit qu'ils soient passés et répondit à la marquise.*

-Ce pourrait être tellement drôle !!! La favorite royale qui se fait conter fleurette pas le cousin de Sa Majesté Louis le Grand !

*Puis il éclata de rire et se redressa enfin. Il se tourna vers ses appartements avant d'inviter la marquise à y entrer.*

* Athénaïs le regarda faire, avec un sourire amusé et non dissimulé sur les lèvres. Le Prince de Condé aimait s'amuser, c'était chose certaine. Et les jours et semaines à venir ne seraient pas dénuées de divertissements.
Elle lui fit de grands yeux faussement choqués et lui claqua l'épaule, point trop fort tout de même, afin de lui signifier son faux mécontentement. *

-Mais je ne vous permets pas! Votre cousin pourrait vous embastiller ne serait-ce que pour avoir oser penser une pareille chose.

* Elle éclata de rire avec lui, et entra dans ses appartements suite à l'invitation de son ami. *

-Mon ami, avez-vous déjà aperçu la future épouse de Monsieur votre cousin?

* Le futur mariage de Philippe d'Orléans était sur toutes les lèvres. La cour allait se déplacer à Saint-Germain pour l'occasion.*

-Il parait qu'elle est affreuse et affreusement bavarde...

* La personnalité débordante de préjugés de la Princesse Palatine effrayait quelque peu la marquise. Elle savait que cette dame pensait et ne se privait pas d'en faire savoir le fond à qui voulait bien l'entendre... et même ceux qui ne le voulaient pas d'ailleurs. Elle avait un avis sur tout et jugeait tout le monde. *

*Invitant son amie à s'assoir et se rendant compte qu'il n'y avait rien à grignoter dans ses appartements il fit appeler son cuisinier et fit amener quelques petits gâteaux.
Puis il rit de plus belle lorsque la marquise lui parla de la nouvelle Madame. Pour l'avoir vue, il l'avait vue, et le regrettait, d'ailleurs !*

-Ne m'en parlez pas ! Cette femme est aussi grosse et hideuse qu'elle est bavarde ! Et on ne peut pas dire que sa conversation soit très interessante... Et puis quel accent horrible elle a ! On ne comprend pas un mot sur deux. J'ose espérer qu'elle le perdra au fil du temps...

*Ayant toujours envie de taquiner son amie, il continua.*

-En voilà une qui s'entendra bien avec cette... Comment déjà ? Bonne d'Heudicourt, c'est cela ? Oh ne prenez pas cela pour vous, je sais que vous êtes amies, mais disons que leurs conversations se limitent à la même chose...

*Ensuite, imitant Bonne, il fit mine de s'extasier devant les chaussures de la jeune servante qui apportait sucreries et rafraichissements.*

-"Oh mon Dieu ! Quelles mâââgnifiques chôssures !!! Elles viennent au moins du meilleur couturier de Paris, non ? Je lui ai commandé six paires, mais qu'est-ce qu'il est long !!! Et vous, où achetez-vous vos chaussures chère âmiiie ?"

*Puis, éclatant de rire, il s'assit à côté de son amie.*

-Ne me dîtes tout de même pas que ces conversations de salon vous intéressent ! C'est tellement... Tellement...

*Il fit une grimace, ne trouvant pas de mots pour exprimer son dégoût et son envie de rire.*

HJ : je me suis gourrée de perso lol, je change ! xD

*Henri-Jules avait beau connaitre Athénaïs depuis de nombreuses années, il ne la comprenait pas toujours. C'était la seule femme qu'il appréciait, mais ses relations n'étaient pas toujours celles auxquelles il s'attendait de la part d'une personne comme elle.
Il la regarda, cherchant à savoir si elle se moquait de lui ou si elle lui en voulait vraiment.*

-Un cheveu sur la langue ? Je vous avoue que j'évite de l'écouter, je ne m'en étais donc pas aperçu... Mais ce doit être encore plus drôle, comme cela !

*Puis il recommança sa tirade, parlant comme s'il avait un cheveu sur la langue, et postillonnant dans tous les sens, évitant la marquise de justesse.
Puis il eut un petit sourire triomphale lorsqu'elle convint que Bonne n'était pas toujours interessante, puis fit une horrible grimace lorsqu'elle lui parla de "conversations interessantes".*

-Je ne vous crois pas ! C'est impossible ! Impossible !!!

*Puis il secoua la tête dans tous les sens, comme voulant s'enlever une image de la tête. Puis, ne voulant pas s'imaginer dans un salon avec Bonne d'Heudicourt, il revint au premier sujet.*

-Elles s'entendraient bien, car la Princesse est bavarde mais pas très interessante... Les seules conversations que j'ai eues avec elle ne m'ont rien apprit, à part sur les paysages de son pays... Elle a aussi trouvé le temps de détester quelques hautes personnalités de la Cour et ma l'a fait savoir...

*La personnalité de la jeune femme était bien pire que ce que l'on racontait. Elle détestait presque tous les nobles, certains domestiques, et avait déjà renvoyé deux dames de sa suite, car elles ne lui plaisaient pas.*

* La marquise secoua doucement la tête en souriant. Décidémen, ce jour-là, le Prince de Condé etait en grande forme, et si l'on avait aucune idée de son rang, jamais on ne s'en serait douté... Mais c'était cet aspect qui faisait de lui un être si attachant avec qui Athénaïs prenait grand plaisir à discuter. *

-Eh bien vous voyez que si vous lui aviez prêté un peu plus attention sans vous enfoncer dans vos péjugés, vous l'auriez remarqué... et ainsi votre immitation aurait été bien plus jutse dès le début! ajouta-t-elle avec un petit rire.

* Bien sûr, elle avait dû gigoter de gauche à droite fin d'éviter les postillons d'Henri-Jules qui se livrait cette fois à une immitation du cheveu, ou plutot de la perruque, sur la langue de la pauvre marquise d'Heudicourt. Par la suite, Condé en vint à critiquer de plus belle les conversations que les dames pouvaient avoir, ce qui fit sourire la favorite.*

-Mais enfin, mon ami, comment pouvez-vous avoir une idée si arrêtée sur quelque chose que vous ne connaissez pas? Il nous arrive de parler littérature, voilà un sujet des plus intéressants. Ce qui m'amuse beaucoup aussi, c'est d'entendre ces dames critiquer leurs maris, ainsi j'en apprends beaucoup sur les hommes de la Cour qui ne paraissent pas du tout ce que leurs épouses nous content... Vous en seriez très amusé, j'en suis certaine...

* Amusée de plus belle par les mimiques du Prince, Athénaïs éclata de rire en le voyant secouer sa tête en tous sens. *

-Mais cessez donc de vous agiter, et changez-vous, vous allez attraper froid!

* Elle l'écouta ensuite continuer de proférer des paroles dégrandante à l'égard de la Palatine. Il fallait dire qu'il n'avait pas tort le moins du monde... Ainsi donc, cette Princesse avait parlé des personnalités de la Cour qu'elle avait rencontrées jusqu'alors... Avait-elle parlé d'Athénaïs? *

-Vraiment? commença-t-elle d'une petite voix. Et de qui donc vous a-t-elle parlé?

* Athénaïs ne s'inquiétais certes pas outre mesure d'être appréciée ou non de la Palatine, quoi qu'elle pourrait lui mener la vie dure si par malchance il s'avérait qu'elle la détestait déjà... Les rumeurs et calomnies allaient déjà bon train sur son dos, alors si une bavarde mal intentionnée telle que la future Madame s'y mettait, la voilà mal arrivée...
La marquise regarda un instant vers la fenêtre, le temps que son ami lui réponde, afin de se remettre les idées en place. Inutile de se prendre la tête avec cette histoire, même si la Palatine avait dit quelque chose de mal sur elle, ce ne serait pas la première fois que cela arriverait... Ah mais pourtant, la favorite avait toujours du mal à se faire à toutes ces choses qu'elle pouvait entendre sur elle. Bien entendu, aux yeux de la cour, elle ne laissait rien paraitre et faisait mine de ne point s'en soucier, mais intérieurement, c'était une autre affaire. Mais là, même si le cas de la Palatine semblait inévitable, Athénaïs tentait de se rassurer en se disant qu'elle était la future épouse de son ami Monsieur, et qu'il ferait tout pour éviter qu'elle ne dise trop de calomnies à son sujet... Ou peut-être au contraire qu'il la laisserait dire pour avoir la paix? Allez savoir, la caractère de Monsieur était bien quelque chose d'incompréhensible parfois...*

*Henri-Jules fit mine d'être vexé lorsque son amie lui dit que son imitation n'était pas totalement juste, et releva le menton, comme s'il imitait l'un de ces imbéciles de nobles qui se croient les rois du monde.Décidemment, il n'aiamit pas les femmes, mais il semblerait qu'il aime encore moins certains hommes...
Puis il sourit en l'entendant parler des "maris". C'était certainement un sujet très interessant.*

-Ah, et que vous ont-elles dit à mon propos ? Ma femme s'est-elle plainte ?

*Il savait parfaitement qu'il n'était pas marié, mais cette blague l'aiderait peut-être à savoir ce que ces pies peuvent bien raconter. Il était heureux de ne pas avoir de femme, surtout si maintenant il apprenait que celles-ci disaient du mal de leur mari.
Puis, prenant un air extrêment réspectueux, il se plia en deux devant la marquise.*

-Me changer et vous laisser ainsi, seule au milieu de ce salon si bien rangé ! dit-il, regardant ses habits et ses affaires de chasse et de soirée éparpillées par terre. Vous vous sentiriez seule ! Et ce serait vous manquer cruellement de respect !

*Il se releva, avec un air de courtisan cherchant à devenir l'ami de la favorite du roi. Puis Athénaïs posa la question qu'il attendait avec impatience depuis le début de leur discussion sur la Princesse Palatine. Elle n'avait rien dit sur la Montespan, mais le prince prenait toujours beaucoup de plaisir à la taquiner avec ce genre de choses.*

-Oh ! De beaucoup de personnes... Des très éloignées du roi, et d'autres très proches...

*Dit-il sur un ton de conspirateur, et la regardant intensément, avec une petite lueur malicieuse dans les yeux. Jamais la marquise ne lui avait dit que les paroles des courtisans la blessaient, il ne s'était donc jamais inquiété de lui dire la vérité. C'était quelque chose qui l'avait toujours étonné, lui qui la connaissait en tant que femme, et non en tant que Favorite royale, mais c'était un homme, et il n'avait jamais poussé plus loin ses interrogations.*

* Athénaïs rit de plus belle lorsqu'Henri-Jules demanda ce que sa femme avait bien pu dire sur lui... étant donné qu'il n'avait pas de femme! Elle le regarda avec un grand sourire amusé, cherchant une bétise à dire, qu'elle ne mit pas longtemps à trouver, en voyant le désordre qui régnait dans la pièce qu'ils avaient gagné il y a peu et dans laquelle la marquise avait trouvé un fauteuil où s'installer. *

-Eh bien votre chère épouse m'a confié que vous étiez un homme insupportable, désordonné au possible, à tel point que même les domestiques ont renoncé à faire de votre appartement en lieu rangé. Oh, si vous saviez comme elle se plaint! Mon dieu que c'est insupportable, je pense que vous faites cela pour vous venger d'elle, non?

* Sourire malicieux aux lèvres, elle attendait cette réponse avec impatience, dont elle était certaine que son ami Condé ne se priverait pas. Il n'était jamais le dernier pour partir dans des divaueries diverses et variées. Puis regardant à nouveau le désordre, Athénaïs sourit. *

-Pensez-vous sincèrement qu'en vous sachant souffrant je me sentirais moins esseulée? Je pense qu'une absence de quelques instants de votre part vaut mieux que toute une semaine allité, n'est-ce pas? ajouta-t-elle avec un sourire bienveillant.

* Puis, Henri-Jules reparla de la Palatine, et de ses ... dires. Qu'avait-elle dit, quel était le contenu de ses diffammations? Avait-elle vraiment parlé sur beaucoup de personne? Athénaïs faisait-elle partie du lot?? En entendant qu'elle avait parlé sur des personnes proches du roi, Athénaïs écarquilla les yeux un court instant. Elle tenta tout de même de dissimuler son inquiétude et demanda à ce que son ami parle. *

-Eh bien... parlez donc, mon ami... Je suis tout ouïe, ne me laissez donc pas languir d'impatience...

*Le prince prit une mine outrée, et tourna la tête de façon à ne plus voir la Marquise.*

-Comment ?! Mais mon immitation était parfaite ! Parfaite ! reprit-il, postillonnant de plus belle.

Puis, en entendant parler de littérature dans les conversations, il éclata de rire. Interessante, la littérature ?! Lui qui était habitué à chasser et à parler fusils, il ne comprenait tout simplement pas comment on pouvait aimer parler de littérature. Certes, il l'avait étudiée étant jeune -bien qu'il ne soit pas vieux-, et il avait lu bon nombre d'ouvrages, mais de là à trouver ce sujet interessant...*

-Et bien ! Quel sujet de conversation, ma chère amie ! La littérature... Je ne suis pas certain que ce soit une conversation si... interessante ! Et de qui parlez-vous, comme grands écrivains ?

*Il réflechit un instant sur les hommes de la Cour... Ils étaient toujours en train de parler de leurs habitudes, et de ce qu'ils faisaient pour mettre leurs femmes hors d'elles. C'était là le sujet le plus interessant qu'ils aient, après la chasse bien sûr. Les hommes, à l'extérieur, font tout pour paraitre beaux et forts. Mais lorsqu'ils sont avec leurs amis, ils s'echangent des conseils pour énerver leurs compagnes.*

-Ah oui ? Les hommes de la Cour sont-ils si différents ? Je ne savais pas... Peut-être leurs femmes exagèrent-elles, pour se rendre interessantes... dit-il avec son air de conspirateur. Avez-vous des preuves ? Mes amis sont toujours très respectueux envers leurs femmes...

*Henri-Jules, à ce moment-là, ne put s'empecher d'éclater de rire en pensant aux conversations qu'il avait eues précédemment.
Puis il se leva, fit une profonde -et ridicule- révérence à son amie, et courru se changer le plus vite possible. Il était irrespectueux de laisser une femme seule dans un salon.
Lorsqu'il revint, le sujet repassa à la Palatine. Il fit mine de réflechir, puis répondit à son amie.*

-De qui m'a-t-elle parlé ? Je ne saurais le dire... De beaucoup de personnes haut placées...

*La Palatine avait-elle parlé de la Favorite royale ? Le prince avait bien comprit que la question d'Athénaïs attendait une réponse précise, et il se fit un plaisir de ne pas la lui donner.*

HJ: désolée pour le retard... Il faudrait qu'on cloture le sujet, la Cour est à Saint-Germain à présent.

HJ : Comme tu veux, je sais plus où on en est ! xD

HJ: ok on cloture. la Cour est à Saint-Germain pour fuir un peu tous les tragiques événement qui sont survenus à Versailles, donc faut y aller. N'hésite pas à t'incruster dans un topic ou à en ouvrir un.