* Retour à la maison * (Miss des Oeillets / Mr d'Aquin)

* La marquise était enfin revenue de son séjour à Thonon, qui s'était soldée par une réussite: elle avait pu rencontrer clandestinement le chevalier de Lorraine et avait pu remettre sa mettre à philippe, ainsi que le cadeau, et avait fait de même avec la lettre de Monsieur, qui n'était pas prévue et qui avait fait grand plaisir au chevalier. en rentrant, elle avait voulu convaincre le Roi d'accorder son pardon au chevalier, pensant que son absence, puisque le prétexte avait été d'accompagner la reine en cure, l'aiderait à se montrer plus conciliant, mais malheureusement Louis s'était borné pour le moment et elle n'arrivait pas à obtenir ce qu'elle voulait. Pire encore, Philippe avait décidé de braver l'interdit et d'aller lui-même visiter son amant à Rome, chose plus que périlleuse puisque si le Roi venait à l'apprendre, il irait aux devants de gros risquement et pourrait perdre à jamais son amant, car la fureur de Louis en serait immodérée.

La favorite revint donc de ses deux visites, au Roi puis à Monsieur, assez énervée. A peine était-elle revenue de son voyage qu'elle s'était précipitée pour les voir, espérant de bonnes nouvelles, mais finalement, tout n'était pas sio bien qu'elle l'avait espérée. Elle entra dans ses appartements, claquant les portes derrière elle, manquant de faire tomber à son passage des babioles qui se trouvaient sur les meubles.*

-Mais que faut-il donc faire pour leur faire entendre raison?! Ces hommes m'épuisent ! est-ce de famille qu'ils soient si.. têtus, irréfléchis? Bornés !!!!

*Laissant éclater sa fureur, elle s'assit sur son lit, folle de rage de n'avoir pu obtenir ce qu'elle voulait: la clémence de l'un, la sagesse de l'autre.*

Claude s'affairait dans les appartements d'Athénaïs, rangeant ceci, arrangeant cela, passant le plumeau sur les babioles qui trainaient et replaçant les cadres des miroirs qui tapissaient la chambre. Elle avait mis de l'eau à bouillir et préparé une tisane apaisante, ne sachant dans quel état d'esprit serait la favorite à son retour. Elle pliait des affaires dans la chambre quand elle entendit la marquise arriver. Elle se dépêcha de suspendre la robe qu'elle défroissait dans un placard puis elle se précipita dans l'entrée afin de prendre la cape de voyage et les gants d'Athénaïs. Elle arriva, esquissa une rapide courbette et eu juste le temps de détacher la cape des épaules de la jeune femme que celle-ci s'était déjà assise sur son lit. Comme toujours, elle ignora les paroles de la favorite tout en les gravant dans un coin de sa tête et garda sa mine impassible.

-Bonjour madame.

Elle alla ranger la cape et apporta les mules d'appartement préférées d'Athénaïs. Elle revint ensuite avec le plateau ou se trouvait quelques friandises ainsi qu'un tasse et la théière. Elle déposa le tout sur la petite table devant le lit, servit le thé puis elle s'écarta et attendit qu'Athénaïs la congédie ou lui demande autre chose.

Claude ne laissa rien paraitre quant au soupirs d'Athénaïs. Elle releva la tête en entendant sa voix. Elle était secrètement ravie que la marquise apprécie son efficacité.

-Jeannette m'a donné quelques herbes dont elle m'a dit qu'elle donnait un goûts agréables et une senteur délicieuse à la tisane.

Elle s'abstint de mentionner les vertus apaisantes de la plante en question, ce qui serait malvenu de sa part. Quand Athénaïs reprit la parole pour demander des nouvelles de "La Scarron", comme Claude l'appelait volontiers, elle s'empressa d'aller chercher un petit billet couvert d'une écriture fine et agréable posé sur une commode.

-Un valet est passé vers 1 heure de l'après-diner afin de le déposer. Il a dit que Mme Scarron avait l'air apeurée lorsqu'elle le lui a remis.

Inutile de mentionner qu'elle ne l'avait pas lu, cela ne servirait qu'à la rendre suspecte, puisque de toute façon, elle n'avait jamais pris le risque de lire un message destiné à la favorite, de peur de laisser passer quelques mots de trop qu'elle ne serai pas censée savoir.
Elle tendit tendit le billet à sa maîtresse puis s'écarta en baissant la tête le temps qu'elle le lise et attendit sa réacton. Les nouvelles étaient-elles bonnes ou mauvaises?

* La marquise but une nouvelle gorgée de la délicieuse tisane préparée par Claude. Vraiment, elle s'était surpassée, et Athénaïs le reconnaissait.*

-Eh bien vous remercierez Jeannette de ma part.

*Puis, elle la regarda prendre le billet et le lui tendre. Elle reposa aussitot la tasse et s'empressa de décacheter le petit rouleau de parchemin et le dérouler afin d'en lire le contenu. On pouvait lire l'émotion dans le regard de la marquise. Les nouvelles n'étaient pas très bonnes. Les larmes lui montèrent aux yeux mais elle n'en laissa couler aucune. Elle serra le billet contre son coeur quelques instant, les yeux clos, prenant une profonde inspiration. Puis elle rouvrit ses yeux, froissa le billet et le déchira avant de le poser dans une sorte de petit cendrier. Elle parla d'une voix un peu plus emportée.*

-Mais enfin est-elle tombée sur la tête? Vous rendez-vous compte, elle me mande de lui faire venir un médecin de la Cour! Bien sûr, et puis quoi encore? Ne sait-elle pas que nous devons garder l'existence de ces enfants secrète, sans quoi mon mari ferait éclater un scandale et ferait tout pour en avoir la garde !!

*Ces temps-ci, Athénaïs avait les nerfs en pelote, elle avait l'impression que tout lui tombait sur la tête.*

HJ: tié mouru? lol

HJ: vouiii, l'espace de quelques mois, mais j'ai survécu à la terrible maladie qui a failli m'emporter: la flemmardise!!!! XD

Claude regarda le visage de la marquise se décomposer lentement et les larmes lui monter aux yeux, sans qu'elle ne s'autorise le moindre débordement. Claude admirait profondément sa maîtresse. Athénaïs serra le mot contre son coeur et, si Claude devina que les nouvelles n'étaient pas bonnes, elle ne fit pas de commentaire. Puis sur le visage d'Athénaïs se peignit une sorte de colère, qui remplaça à grand peine la tristesse dans son regard. Après l'éclat de sa maîtresse, Claude ne savait quoi dire. Elle lui aurait volontiers proposé son médecin, mais elle craignait qu'il ne fut pas digne d'enfants, certes cachés, mais avant tout royaux. Elle choisit de se taire, voulant éviter le courroux de la favorite qu'elle savait proche d'exploser. Elle s'empressa donc de prendre les morceaux de la missive qu'Athénaïs avait déchiré et les jeta dans la cheminée dans laquelle elle alluma une petite flammèche qui dévora le papier en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Elle éteignit ensuite le feu, il ne servait à rien de gâcher du bois quand il coûtait si cher!

-Voulez-vous d'autre douceurs Madame? J'ai fait mander des macarons et des croustillants à l'orange en cuisine, il ne devrait pas tarder.

HJ: oh là là! quel courage! Je suis rassurée que tu sois sauvée ! ^^

* La marquise regarda Claude faire d'un air absent. Elle secouait machinalement la tête de gauche à droite et de droite à gauche, ne sachant que faire. Le problème des enfants malades la tracassait au plus haut point, et ce toute la journée, mais elle devait ne rien laisser paraitre. Ce n'était qu'une fois seule chez elle qu'elle pouvait se permettre de décompresser. Claude était une suivante très compréhensive et Athénaïs l'appréciait pour son dévouement à la tâche.
Elle sortit de sa rêverie passagère lorsque Claude lui demanda si elle souhaitait quelque chose. Elle la regarda une seconde, comme réfléchissant à la question. *

-Non, pas tout de suite... Peut-être plus tard...

* La favorite laissa échapper un petit soupir, puis comme reprise par une énergie nouvelle, se leva d'un seul coup du lit où elle était appuyée et se dirigea vers son psychée. Elle se regarda un moment arrangeant une mèche de cheveux. *

-Claude, ma robe bleue est-elle arrivée? Je souhaite la porter ce soir.

Toujours près de la cheminée, Claude fit appel à ses souvenirs. Vers 11 heures la parure de saphir étaient arrivée, quelques minutes plus tard c'était la robe orange qui se faisait livrée, puis les escarpins blancs et les mules bleues et dorée destinés à cette fameuse robe puis.... Claude s'en rappellait parfaitement, vers 15 heures, un jeune valet était arrivé. Grand et maigre, le cheveu blond filasse, son "uniforme" ne laissait aucun doute quant à sa fonction: infortuné messager à l'usage de tous et toutes. Claude l'avait jaugé du regard, mais elle n'avait aucune compassion pour le jeune homme. Il n'avait pas de message écrit mais un message oral qu'il avait débité sur une voix monocorde et fatiguée: la robe bleue n'arriverait que le lendemain, car la dentelle et certains rubis destinés au bustier avaient du retard. Ca allait chauffer! Claude rapporta les propos du petit messager à sa maîtresse, puis s'écarta prudemment en direction de la porte de la chambre, au cas où il prendrait à Athénaïs l'idée de balancer des bibelot sur la cheminée, passe-temps qui la prenait lorsque trop de contrarietés survenait en peu de temps. Claude attendt avec appréhension a réaction de la marquise.

HJ: au fait, il vient quand d'Aquin??

HJ: je ne sais pas... quand il en aura envie...

* Lorsque Claude lui annonça que sa robe n'était pas prête, Athénaîs fixa son geste brusquement, et se retourna dans un mouvement machinal, avec un regard qui en disait long sur la colère qui venait de la prendre. Tâchant de garder une voix calme, elle lui demanda d'une manière néanmoins sacadée qui montrait bien qu'elle tentait de se maîtriser. *

-Est-ce une plaisanterie? Voilà au moins deux jours que je l'ai envoyée! J'en ai besoin AUJOURD'HUI ! C'est scandaleux de constater une telle incompétence !!

* Vraiment très énervée par cette mauvaise nouvelle, la marquise lâcha un soupir de rage, puis se retourna vers son miroir, les yeux clos, inspirant pour essayer de se calmer. *

-Qu'avez-vous prévu pour parer à ce regrettable incident? Que puis-je mettre d'autre avec des saphirs? Ces pierres m'ont été offertes par le Roy pour être portées CE SOIR. Je ne peux en aucun cas lui faire l'affront de ne les point avoir sur moi. J'ose espérer que nous pourrons arranger une autre robe afin de remédier à ce problème de taille...

* Par "nous", Athénaïs entendait bien sûr "vous"... Et la pauvre Claude allait avoir du pain sur la planche pour faire en sorte qu'une robe puisse paraitre nouvelle, donc changer tous les apparâts qui la composaient, et qu'elle soit fin prête pour la soirée, qui approchait à grand pas... *

Claude revint lentement dans la pièce, la colère de la favorite n'était pas encore retombée et elle se méfiait. Bien entendu, Athénaïs ne l'avait pas gardée des années à son service si elke était incompétente, aussi Claude avait-elle déjà commencer à apprêter une robe. Elle alla la chercher rapidement. C'était une robe vieille de quelques semaine sà peine, mais Athénaïs ne l'avait pas aimée car elle était trop foncée pour aller avec les saphir bleu clair et les diamants qu'elle avait l'intention de porter ce soir-là. Mais pour les saphirs dernièrement reçu, la couleur était parfaite. Claude n'avait pas eu à faire grand-chose, puisque Athénaïs ne l'avait jamais portée, mais elle savait que cette dernière vpudrait quand même des retouches, elle avait donc rajouté des rubans de diffrentes nuances de bleu sur le bustier, elle avait cousu des pierreries sur la jupe et sur le décolleté et il fallait qu'elle termine de coudre les multiples jupons, car elle en avait mis 5, le plus foncé sur le dessus, et ils allaient de plus en plus clairs jusqu'au dernier qui était de la couleur exacte du plus clair ruban. Les cinq jupons s'ouvraient les uns sur les autres, avec chacuns une petite rangées de pierreries plus ou moins fines mais parfaitement ajustées et assorties. Elle avait également du rajouté des pierres sur les escarpins pour qu'ils soit parfaitement assorti, avec Athénaïs, il n'y avait pas de "presque", tout était parfait.

-Voila Madame. J'ai aussi mis des pierres sur vos escarpins, le maquillage est près sur votre coiffeuse et vos parures de cheveux sont dans le tiroir.

* Athénaïs, après avoir essuyé une petite frayeur dûe au contre-temps causé par l'incident de la première robe, finit par sourire en voyant que finalement, Claude avait tout prévu malgré tout. La marquise était fort satisfaite d'avoir Mlle des Oeillets à son service, elle la connaissait bien et savait, la plupart du temps, anticiper sur ses souhaits. De plus, la favorite e confiait souvent à elle, et lui confiait aussi des missions délicates, comme chacun sait...
Athénaïs souriait donc, soulagée de voir que malgré tout, les dégats étaient limités, grâce aux compétence de sa première femme de chambre. Elle regarda donc la robe sur laquelle avait oeuvré Claude, et trouva que finallement elle avait bien travaillé, et que cette robe lui conviendrait surement pour la soirée. *

-Je suppose que puisque je la porterai, rien n'y paraitra...

* Sorte de compliment détourné qui voulait dire qu'Athénaïs était satisfaite du travail qu'elle avait effectué. Elle n'allait tout de même pas lui avouer qu'elle était assez impressionnée par le talent dont elle avait fait preuve, mais elle le pensait.
Elle alla donc à la coiffeuse afin d'entamer la séance maquillage, afin d'être la plus belle possible pour cette soirée qui était, pour elle, très importante. *

Gabrielle s'était sentie un peu seule durant le voyage de sa soeur à Thonon. La Cour était moins pétillante et surtout, leur duo ne faisait plus des ravages ! Quelle paire de diablesses faisaient-elles quand elles le souhaitaient !!
S'étant affairée à la broderie, elle avait enfin fini le mouchoir promis à son neveu. Le dessin des enfants royaux était enfin achevé. Et pour agrémenter sa surprise, elle avait acheté une boîte des macarons les plus fins. Quoi de mieux pour accompagner une discussion animée autour d'un thé ? Si Gabrielle n'avait pas eu une vie trépidante à la Cour, s'entendant comme un grand événement ou une petite confidence, Athénaïs avait sans doute un tas d'aventures à lui compter !

Avant d'arriver aux appartements de sa soeur, elle vérifia que sa tenue était présentable.
*Bien !*

Puis, elle toqua à la porte.
-Athénaïs, c'est votre soeur ! Ouvrez donc ma voyageuse !!

-Merci ma chère de votre compliment, qui me fait grand plaisir ! Je vous le retourne également ! Cependant, il vous manque une petite touche de poudre sur le bout du net, ria-t-elle en lui touchant le bout du nez. Mais ce n’est pas bien grave, je peux vous aider à y remédier si vous le souhaitez. Vous m’avez fortement manqué et cela me plairait de rejouer à la poupée …

Voyant Claude près de la coiffeuse, elle ajouta : -Et puis Claude pourrait aller se reposer, je sais que votre service est une tâche bien compliquée ! Être une belle femme et la favorite demande une attention de tous les instants.

A Claude : -Comment vous portez-vous Mademoiselle des Œillets ?

Se dirigeant vers une table de la chambre de sa sœur :
-Comme vous êtes parties longtemps … J’admets, dix jours ne sont pas une éternité mais à nous cotoyer tous les jours, la quotidien devient tout de suite plus morne ma chère. Sur ses paroles, elle posa ses cadeaux sur la table.

-Comme promis, j’ai achevé certains présents, laissés en suspend … Voici, en premier, un mouchoir pour mon cher neveu, brodé avec ses initiales en bleu et or, des couleurs dignes d’un roi, commenta-t-elle d’un regard malicieux. Elle tendit le mouchoir à sa chère sœur.

-Voici également le dessin de vos enfants. J’espère qu’il vous plaira, je pense avoir perdu la finesse du coup de crayon dont je faisais preuve il y a encore peu. Elle lui tendit aussi le dessin.

-Et pour nous réconforter de tant d’éloignement, une boîte des meilleurs macarons à savourer sans modération autour d’un thé !

HJ: je vais laisser Claude répondre peut-être XD la pauvre

HJ: ça va j'ai compris vous me virer XD

Claude avait réagi avec la rapidité que confère l'habitude: au moment même où la voix de Gabrielle avait retenti, elle avait écarté sa main et le crayon noir du visage de la favorite, histoire d'éviter un énorme coup de crayon en travers de la figure, néanmoins, elle rata un coup de tampon de poudre et ne pu en mettre sur le nez d'Athénaïs qui se précipita dans l'entrée pour ouvrir à sa chère soeur. Claude appréciait la soeur de sa maîtresse presque autant que cette dernière, aussi lui retourna-t-elle un sourire lorsque Gabrielle la salua. Elle plongea dans une profonde révérence en répondant à la jeune femme, avant de se précipiter pour prendre la cape et les gants de celle-ci.

-Parfaitement bien Madame, je vous remercie.

Elle savait parfaitement que ces dames allait en réalité papoté et se goinfrer de macarons et autres douceurs pendant le reste de l'après-midi et que la favorite serait finalement en retard dans sa préparation, et serait légèrement grognon jusqu'à ce que son cher Louis apparaisse. Elle eu un sourire indulgent, comme une mère ou une grande soeur. Faisant semblant d'obéïr à l'ordre voilé de Gabrielle, elle disparut pour revenir une quelques minutes plus atrd avec un thé à la framboise, que Julie avait préparé pour Athénaïs quand elle aurait fini les préparatifs. Le thé, servit dans de magnifique tasse en porcelaine de Chine que le Roi faisait venir à prix d'or, sentait merveilleusement bon et embauma toute la chambre. Claude déposa le plateau sur une petite table en bois sculptée, puis elle rapprocha deux fauteuil en velours moiré rouge. Elle enleva les présents pour les poser sur une commode à quelques pas de là, ouvrit la boite de macarons qu'elle disposa avec art dans une assiette en porcelaine assortie aux tasse. Bon, elle n'aurait renvoyer les macarons déjà commander, qui iraient satisfaire quelques servantes mais Claude alla quand même chercher les croustillants à l'orange qu'elle déposa aux côtés des macarons. Puis elle se retira dans un coin, comme à son habitude, pour attendre d'éventuels ordres de la marquise.

HJ 1: non j'essaye de compatir à ton sort et hier, je n'avais pas l'inspi ! resteeeeuh XD

HJ 2 : je laisse athé répondre et si elle est bien lunée, tu pourras même piquer des macarons !

HJ: ok ok *grand sourire satisfait* XD! des macarons!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Vous me laissez des aux chocolat hein? Dis steuplait, laissez-moi ceux aux chocolat!!! XD I'm crazy

HJ: mais tu pourras faucher des macarrons au chocolat, ceux que tu as fait renvoyer, fais-toi plaisir mdr

* Athénaïs était aux anges de revoir sa soeur après ce long séjour et voyage qui l'avait assez fatiguée, il fallait l'admettre. Gabrielle lui avait énormément manqué, il fallait dire qu'elles se voyaient tous les jours, Gabrielle, en plus d'être sa grande soeur, faisait office de confidente, conseillère et meilleure amie et personne ne pourrait jamais la remplacer aux yeux d'Athénaïs. Certes la belle marquise avait d'autres amies, mais sa soeur était vraiment la personne à qui elle tenait le plus. Elle l'avait tant aidée, tant soutenue depuis qu'elle était arrivée à la Cour. Elle avait été la seule à ne pas lui reprocher d'être devenue la maitresse du Roy, alors que leur père et leur frère lui en avait profondément voulu, allez savoir pourquoi alors qu'eux mêmes faisaient de même, jusqu'à ce que Louis ne leur verse un peu d'argent pour qu'ils calment leurs ardents reproches. Depuis, tout était rentré dans l'ordre.
Athénaïs contempla tous les présents que Gabrielle avait ramené en souriant. Claude était partie les disposer sur une table, avec les macarrons et ramena le thé qui sentait délicieusement bon. *

-Oh, Gabrielle, il ne fallait pas! Merci. Vous êtes un ange! Le prénom que vous portez, celui de notre père, vous va comme un gant!

* Elle eut un petit rire, celui qu'on lui connaissait si bien à la Cour, qui s'accentua lorsque sa soeur lui fit remarquer qu'il lui manquait un peu de poudre sur le nez. Elle alla se remettre près de sa coiffeuse pour contempler son reflet et constata qu'effectivement, la pauvre Claude n'avait pas eu le temps d'achever la dernière touche de maquillage. *

-Soit, terminons cela et prenons le thé.

* La marquise lança un regard reconnaissant à Claude qui avait anticipé et avait déjà rapporté le thé et tout préparé pour que les deux soeurs s'installent par après. *

HJ: Gabie jsuis fan de ta nouvelle bann! Au fait, est-ce possible que tu choisisses une autre couleur pour le dialogue, car on essaie de faire une couleur différente par membre :s

HJ : pour CLAUDE :fais toi plaiz. ATHE : message reçu 5/5. tu mas oublié à l'orangerie ou le topic est fini ? le bleu c'est bon ?

Gabrielle était vraiment heureuse. Sa soeur revenue tout allait bien. Toutes deux étant très proches, il n'y avait pas de secret entre elles. Aucune amie n'avait atteint une telle complicité. Claude faisait des merveilles !

-Vous m'en voyez ravie CLaude. Continuez ainsi, il vous faut une bonne santé pour suivre Athénaïs ! Asseyez vous donc avec nous si vous le souhaitez et prenez aussi quelques macarons. Notre amie est de retour et nous devons fêter cela !

Claude, qui avait tout anticipé, avait déjà disposé les tasses de thé sur la table. Gabrielle leva alors sa tasse de thé comme lorsqu'on trinque avec un verre.

-A nos retrouvailles mesdames !

Allant porter la tasse à ses lèvres, elle s'aperçut que le thé était brûlant et préféra patienter un peu. Ce thé semblait divin, son parfum était original.

-Claude, je vous félicite pour ce thé, sa senteur est un délice pour l'odorat !

Se tournant vers Athénaïs qui se poudrait le nez :
-Effectivement, vous êtes mieux ainsi ! lança-t-elle en riant. Alors, racontez nous votre voyage. Cessez de nous impatienter même si vous adorez ce jeu !! Vous êtes cruelle avec votre grande soeur, ajouta-t-elle en faisant la moue. Certes, je porte le nom de notre père mais je n'ai pas autant de sagesse et de patience que cet ange, hâtez vous donc !

Athénaïs rayonnait deux fois plus depuis que sa sœur était entrée dans la pièce, et cela se voyait. Claude, qui appréciait beaucoup les deux sœurs, s'assit avec joie aux côtés des deux jeunes femmes et trinqua avec délicatesse sa tasse contre celle de Gabrielle d'abord, puis contre celle d'Athénaïs.

-Je vous remercie Madame, les framboise du jardin de sa Majesté sont exquises.

Car en effet, les framboises utilisées pour le thé provenait du potager personnels du Roi, qui autorisait les servante de sa favorite à en prélever un peu pour elle. Connaissant par cœur les goûts de sa maitresse et les propriétés des divers fruits et fleurs, Claude faisait son choix parmi la grande variété de plantes cultivées selon l'état actuel ou futur de la marquise. Julie, une petite servante, mariait à merveille les plantes dans des thés, tisanes ou infusions exquises, pour un résultat qui satisfaisait totalement Athénaïs. Elle souffla un peu sur son propre thé et en avala une petite gorgée. Elle n'osait prendre un macaron, préfrant attendre que les deux femmes commencent. Claude également souhaitait entendre le récit de sa maitresse, car elle-même avait du supervisé les domestiques pendant une grande partie du séjour, manquant des évènement important. Athénaïs, en effet beaucoup mieux avec de la poudre sur le nez, avait fait le voyage d'aller et de retour dans le carosse royal, la laissant avec les autres servantes.

HJ : j'attends qu'Athénaïs daigne nous répondre, mon post pour te répondre serait un peu short ...