La chapelle de Saint-Germain (p.v: tout le monde )

La lune allait se coucher pour faire place au soleil comme tous les matins. Mais ce matin là, Louis ouvrit les yeux bien avant lui. Ce qui le fit sourire d’ailleurs car le Soleil c’était lui. Bontemps qui vit que le Roi était réveillé, alla le saluer et demanda s'il fallait qu’il amène le petit déjeuner tout de suite. Louis acquiesça. Il n’avait pas de temps à perdre. La vie d’un Roi n’est pas de tout repos comme le croit la plupart des personnes. Il avait même une lourde journée qui l’attendait. Le petit levé eu lieu comme tout les matin avec tout le protocole qui allait avec. On l’habilla et on fit venir ses médecins pour son contrôle journalier. Ces derniers constatèrent qu’il était en excellente santé. Il mangea tout en écoutant ses ministres qui lui parlaient de choses et d’autres. Ils étaient un peu agités d’ailleurs. Mais Louis n’écoutait que d’une oreille, car ils avaient la fâcheuse habitude de chercher des problèmes là ou il n’y en avait pas.

Après que ses ministres furent partis, Louis continua de rédiger ses mémoires. De temps à autres, il les faisait écrire par quelqu’un d’autre et se contentait uniquement de les dicter. Mais ce jour-là, il eut envie de le faire lui-même. Il mettait son fils en garde sur l’entourage qu’un Roy avait autour de lui, lui expliquant bien qu’un Roi devait se méfier de tout et de tout le monde. Il n’avait pas d’ami. Il valait mieux ne pas en avoir. Il lui expliqua également comment traiter les affaires avec les ministres. Il ne fallait pas leur dire : "vous avez tord". Mieux valait les écouter et prendre certains de leur avis. Il termina sa ligne et posa sa plume dans son encrier. Il rangea soigneusement les feuilles dans son tiroir qu’il prenait toujours le soin de bien fermer à clef. Il mit sa veste bleue décorée de pierres précieuses et de fils d’or, avec aussi son chapeau à plumes assorti. Il sortit de son cabinet avec quelques personnes sur ses talons, et se dirigea vers la chapelle.

La chapelle de Saint-Germain n’était pas très grande. Pendant la cérémonie, beaucoup de personnes se retrouvaient à l’extérieur. Heureusement, le temps s’y apprêtait. Pas un seul nuage en vue. Il faisait une bonne température. Louis entra avec sa femme. Cette dernière était déjà devant la chapelle lorsque Louis arriva. Elle priait très souvent et certaines mauvaises langues de la cour, en allaient même à dire que certaines fois elle y dormait en bonne compagnie. Louis se signa et alla s’asseoir à la place qui lui était réservée avec sa femme à sa droite. Un jeune chœur d’enfants venait animer la messe ce matin là. Le Curé commença son sermon, mais Louis ne l’écoutait que d’une oreille. Il était en train de parler avec Dieu, lui demandant si l’empoisonneur ou l’empoisonneuse qui semait la terreur à Versailles allait être prochainement arrêtée. Il demandait juste un signe ou un indice qui pourrait l’aider à mettre fin à cette histoire. Il priait aussi pour Monsieur son Frère avec lequel il s’était disputé. Le curé toussa discrètement afin de faire réagir Louis, ce qui fonctionna. Il devait faire signe au chœur de chanter. Il fit un signe de tête à la personne qui les dirigeait.

Athénaïs n'avait pas encore vu Louis, ce matin-là. Elle avait assisté au levé de la reine, et l'avait aidée à se préparer avec les autres dames d'atour, comme tous les matins. L'absence d'Olympe se faisait bien sentir et la pesait: son amie lui manquait. Elle en parlait beaucoup avec sa protectrice la Duchesse de Richelieu. Heureusement, la marquise avait sa soeur ainée Gabrielle auprès d'elle pour se confier et se détendre, ce qui l'aidait un peu à supporter l'absence de la comtesse de Soissons. Elle accompagna la reine devant la Chapelle, mais celel-ci souhaitait attendre seule son royal époux et fit signe aux dames d'entrer dans la chapelle sans elle, ce qu'elle firent après avoir éxécuté une révérence.
Athénaïs s'installa donc à sa place, entre la duchesse de Richelieu et la comtesse d'Heudicourt, qui elle-même était à coté de Louise de la Vallière.

Quelques instants après, juste le temps d'échanger quelques vannes avec ses amies, Athénaïs entendit des bruits de pas familiers et se retourna. Elle vit entrer le roy et la reine. Elle fit signe aux dames qui l'entouraient et toutes se levèrent afin de saluer l'entrée du roy dans la chapelle. La favorite ne put s'empêcher d'échanger un regard complice avec son amant, avec un léger sourire au coin des lèvres. Louis semblait absent, soucieux. Ils en avaient discuté la veille, cette histoire d'empoisonnements le tracassait. Tout le monde s'assit en même temps que le roy, et le curé commença sa messe. Athénaïs priait aussi pour que cette affaire se résolve vite afin que Louis retrouve un peu de tranquilité, elle priait également pour qu'elle n'ait pas de problèmes avec la justice si un jour l'on venait à découvrir ses petites virées parisiennes avec sa soeur, et elle priait surtout pour que Dieu lui accorde encoee l'Amour exclusif de son aimé. Elle ne savait si ses prières seraient entendues, mais en tout cas elle l'espérait très fort.
Louis avait sans doute fait un signe, les enfants de choeur se mirent à chanter.

* Louis était épuisé par toute cette histoire. Il ne suivait même pas ce que disait le curé. Il était bien trop occupé à se parler à lui-même. Ne cessant de se demander pourquoi toute cette histoire lui tombait dessus. Le métier de Roy était suffisamment compliqué sans qu’il n’y est besoin d’en rajouter d’avantage. Il ne put s’empêcher de se dire que la relation extra conjugal qu’il entretenait ouvertement et publiquement avec sa favorite se faisait punir par cette histoire. Peut être était il maudit et par conséquent tout se passait très mal. Il se jugeait pourtant suffisamment punit, il n’y avait qu’à voir ses enfants . Il n’y en avait pas un qui était en bonne santé. Son regard était fixe et il était bien loin perdu dans ses pensées.*

* Le chœur des enfants termina de chanter ce qui tira Louis de sa rêverie car le silence fut assez brutal. Il regarda autour de lui. Sa femme avait les yeux fermait mais elle ne dormait pas. Louis le savait car il voyait que les doigts de sa femme bougeait sur les boules du chapelet qu’elle tenait dans sa main. Il ne savait pas ce qu’elle demandait à Dieu et ça l’importait peut. Il joignit ses mains et se mit à prier lui aussi. Il était en entretient avec Dieu. Lui demandant de lui livrer le coupable et de faire en sorte que toute cette histoire ne soit plus qu’un mauvais souvenir. Si seulement la chose pouvait être si simple. Louis ne put s’empêcher de se demander pour quelle raison le coupable faisait tout ça. Quel en était le but au final ? Il n’ avait pas encore la réponse à cette question. Le curé donna la Communion prioritairement au Roy, puis à toute l’assistance. La messe se termina un peu après. Louis se leva et tout le monde fit pareil. Mais il fit quelque chose qui était complètement inhabituel et très loin du Protocol. Normalement, Louis devait sortir en tête avec sa femme. Mais pas cette fois-là. Il demanda à sa femme de sortir seul. Il avait encore besoin d’un tête à tête avec Dieu. Il attendit que la Chapelle soit déserte et alla s’agenouiller. Il joignit ses mains et pria encore. Un peu comme si il voulait être certain que Dieu l’entende. *

* Le choeur avait fini de chanter, la messe s'acheva, le Roy se leva et fit comprendre qu'il désirait rester seul dans la chapelle. Chacun donc se leva en un mouvement silencieux et regagna l'extérieur. Athénaïs restait avec ses amies Bonne, Louise et la Duchesse de Richelieu et attendit les autres dames de la Reine et la Reine elle-même. Enfin, tout le monde était sorti de la chapelle. La marquise ne put s'empêcher de se demander la raison pour laquelle Louis avait souhaité faire sortir tout le monde et se retrouver seul. La foule de courtisans s'amassait autour de la porte et commençait à discuter, chacun émettant une hypothèse sur cette attitude peu commune du Roy.
Un petit vent frais fit remarquer à Athénaïs qu'elle avait oublié so châle à l'intérieur. Elle regarda ses amies et s'aperçut qu'elles, au contraire, n'avait pas oublié les leurs. Elle était pour ainsi dire la seule à avoir les épaules dénudées par ce froid de mars. Quelle idiote! Elle attrapa la main de la Duchesse de Richelieu et lui souffla à l'oreille:

-Je reviens!

-Où allez-vous? répliqua celle-ci.

La marquise revint à l'oreille de son amie pour lui chuchotter sa réponse.

-Chercher mon châle que j'ai oublié à l'intérieur! Si la Reine demande où je suis, vous n'aurez qu'à lui dire que je suis aux prise avec le marquis de Créqui qui refuse de me le rendre, cela l'ennuiera et elle ne cherchera pas plus loin.

A ces mots, elle s'enfuit discrètement, contournant la foule de courtisans pour atteindre la porte de la chapelle et se glisser doucement à l'intérieur. Elle marcha sur la pointe des pieds pour ne pas déranger Louis dans sa prière. Il semblait si concentré... même là, elle le trouvait séduisant. Elle atteignit le banc sur lequel elle avait oublié son châle, celui-ci n'avait pas bougé. Elle l'attrapa et s'arrêta, ne pouvant s'empêcher de regarder Louis quelques secondes. Elle espérait qu'il ne remarque pas sa présence, mais il y avait peu de chances... Elle entama alors le chemin du retour, toujours aussi doucement...

* Louis avait fermé les yeux et priait depuis quelques minutes seulement. Mais il avait l’impression que cela faisait des heures qu’il était là. Il ne cessait d’interroger Dieu. Mais les réponses étaient plutôt silencieuses. Pourquoi est-ce que tout lui tombait dessus de cette manière ? Était il un Roy maudit ? Pourtant, il n’avait rien fait de grave. Il avait toujours répondu aux attentes de son peuple. Certes, il avait fait un écart avec Madame de Montespan, mais cela n’avait rien à voir avec sa manière de régner. Il avait besoin à certains moments, de faire tomber le masque du Souverain afin de laisser parler l’homme. Et Madame de Montespan était justement la femme parfaite. Mais le problème qui se posait à lui, était qu’ils ne pourraient jamais se marier. Mais ils vivaient heureux malgré tout. Ils avaient quand même eu des moments difficiles, mais leur couple est plus que solide. Il entendit un bruit de pas derrière lui. Il ouvrit les yeux et se retourna. Quelle belle surprise, il s’agissait de Madame de Montespan. Il sourit intérieurement, il était heureux de la voir . Il vit qu’elle commençait à partir et il se leva.*

- Madame, restez là je vous prie.

* Il alla vers elle et lui prit la main. Il avait envie de prier avec elle. Peut être que ses prières seraient enfin entendue si elle l’aidait. Il savait que dehors, les courtisans commençaient à jaser. Ils ne savaient de toutes manières, pas faire autres choses. Mais c’est justement ce qui faisait vivre la cour. Il l’emmena avec lui vers un banc et il s’assit. *

- Etes vous d’accord de prier avec moi ?

* Athénaïs tâchait toujours de marcher à pas lents et inaudibles lorsque la voix de Louis retentit dans la chapelle. Cette voix la sommait de rester là, elle se fixa donc sur place et fit un mouvement de pivot pour se retourner vers lui. Elle adressa à Louis un petit sourire et une mine désolée, elle ne voulait pas le déranger dans sa prière. Mais le Roy ne semblait pas en colère. Il vint lui-même la chercher, alors qu'elle avançait doucement à sa rencontre, et l'emmena en la prenant par la main jusqu'à un banc. Athénaïs se demanda pourquoi cela, et enfin la réponse vint, relativement vite d'ailleurs. Il lui demanda de prier avec lui. La favorite lui accorda un sourire et hocha la tête doucement.*

-Avec plaisir, mon ami, murmura-t-elle.

* Ceci étant dit, elle s'agenouilla et joignit ses mains, fermant les yeux et priant pour que Louis parvienne à apaiser ses craintes que les soucis cesse de le tracasser, pour que tout rentre dans l'ordre et que cette sombre affaire de poisons qui terrorisait tout le monde ne s'achève.
Au bout de plusieurs longues minutes, Athénaïs rouvrit les yeux et tourna silencieusement la tête vers Louis, qui semblait toujours absorbé par sa prière. Lorsqu'enfin lui aussi sembla avoir terminé, elle lui adressa un nouveau sourire et lui murmura l'oreille.*

-Nous devrions y aller...

* Elle se souvenait que la cour attendait au dehors et que probablement quelqu'un avait remarqué son absence soudaine, et sans doute les rumeurs allaient bon train, encore! *

* Louis se remit à prier tout en restant avec Athénaïs. Peut être qu'à deux, ses prières seraient mieux entendue. Il ferma les yeux et reprit sa concentration de tout à l'heure. Il ne vit pas le temps passer. Cela devait faire plus de vingt minutes qu'ils étaient en train de prier. Le silence fut romput par Athénaîs. Heureusement d'ailleurs, car sans son intervantion, Louis serait très probablement en train de prier encore. Il ouvrit les yeux et se tourna vers elle. Elle avait raison, ils fallaient qu'ils rejoignent la cour qui devait , sans nul doute, se poser milles questions sur la disparition soudaine de leur Souverain. Louis se leva et tendit le bras à Athénaïs.*

- Oui vous avez raison, sortons d'ici.

* Il attendit qu'elle lui prenne le bras et ils se dirigèrent tous les deux vers la sortie. Louis posa sa main sur celle de sa Favorite. Il lui avait été reconnaissant qu'elle soit avec lui. Il avait eu un petit moment de faiblesse et il est vrai qu'il n'aimait pas ça du tout. Il ne cessait de dire que les émotions sont un signe de faiblesse. Mais pourtant les émotions sont humaines. Il retira sa main de cette d'Athénaïs avant de passer la porte, il n'avait pas du tout besoin des commentaires séplacé de sa femme pour le moment. Mais il la garda quand même à son bras. Il était certain que les courtisants seraient sans pitié sur les rumeurs les concernant. Ils diraient très probablement, que les deux amants s'étaient donné en spéctacle à l'intérieur de la chapelle. Alors que pas du tout.*

* Voyant Louis rouvrir les yeux et le regarder, Athénaïs fit naître un petit sourire sur ses lèvres rosées. La vue de son aimé, peu importe le lieu et même dans une chapelle où pourtant les moeurs leur interdirait la relation qui était la leur, cette vision-là était la plus belle qui soit à ses yeux. Elle l'aimait à un point indescrioptible, et le savoir aux prises avec ses angoisses la torturait. Elle voulait qu'il soit heureux. Elle hocha la tête suite à sa phrase et se releva en même temps que lui. Tous deux avancèrent d'un pas lent et silencieux vers la lourde porte de bois qui donnait vers l'extérieur. Ils s'arrêtèrent quelques secondes devant cette issue, échangèrent un regard, Louis posa sa main sur celle de sa favorite et celle-ci lui caressa le dos de la main avec le pouce en signe d'affection.

Afin d'éviter d'éventuels ragots, la marquise laissa sortir si Roy avant elle. Louis entrouvrit donc la lourde porte et sortit sous les regards impatients des courtisans. Pendant ce temps, Athénaïs s'était camoufflée sur le coté afin qu'aucun regard ne puisse l'apercevoir. Lorsque la porte se referma, elle se plaça derrière celle-ci, remettant le châle, qu'elle était venue chercher, sur ses épaules et attendit quelques instant. Elle compta jusqu'à vingt, estimant qu'après vongt secondes Louis aurait eu le temps d'avancer suffisamment pour que tout le monde ait les yeux rivés sur lui et soit en train de le suivre. Ainsi, lorsqu'elle sortirait, les courtisan lui ferait dos et personne ne la verrait... et donc personne ne saurait qu'ils étaient tous les deux à l'intérieur de la chapelle, et n'imaginerait des choses inappropriées.

Enfin, son compte à rebour était terminé. D'une main délicate, elle ouvrit la porte doucement, presque sans bruit et se glissa à l'extérieur. Elle avait bien calculé son coup et personne ne la vit sortir. Elle se glissa parmi la foule de courtisans, tentant de rejoindre les dames de la Reine, mais pour l'instant celles-ci se trouvaient trop loin vers la tête du cortège. Un marquis constata sa présence à coté de lui et lui fit remarquer que ses consoeurs étaient bien plus en avant.*

-Vous ici, Madame la marquise? Ne devriez-vous pas être en compagnie de la Reine et ses dames au devant? Non pas que votre présence me déplaise, bien au contraire.

* Avant que cet homme ne continue à lui faire la conversation, Athénaïs le foudroya de son regard azur et lui répondit malgré tout avec gentillesse. *

-J'avais fait tomber mon châle et me suis laissée distraire. pardonnez-moi mais il me semble que je n'ai pas à justifier l'emplacement de mes pas auprès de vous, si?

* Elle ponctua sa phrase d'un sourire afin de ne pas vexer ce marquis qui était de surcroit un ami de son frère. Sans doute irait-il rapporter à Vivonne que sa soeur cadette avait un caractère insupportable, mais ce n'était une suprise pour personne et surtout pas pour lui. en réalité, Athénaïs détestait simplement qu'on la juge si ce n'était fait avec justesse et légitimité.
Ceci étant dit, la marquise pressa le pas et regagna sa place à coté de la Duchesse de Richelieu avec qui elle échangea un sourire.*

* Louis fut soulagé d’avoir eu Athénaïs pour prier avec lui. Ce soutient lui avait fait beaucoup de bien. Elle était la seul personne avec qui il faisait tomber le masque et devenait lui-même. Car être Roi n’était rien d’autres qu’un rôle à jouer. Mais il fallait bien avouer qu’il s’agissait là d’un rôle très dur à jouer. Il fallait se montrer dur et parfois même très froid avec les personnes. Il fallait faire régner l’autorité à bonne dose, car dans le cas contraire, on risquerait de déclencher une fronde ou une guerre et là ce serait vraiment dramatique. Une fois arriver face à la grande porte de la chapelle, Louis n’avait pas envie de lâcher la main de sa Favorite. Mais il était obliger. Il y a des choses contre lesquelles il ne pouvait luter. Il avait horreur de se sentir impuissant. Il finit par la lâcher à contre cœur et sortit de la chapelle. *

* Les courtisans avaient déjà commencer à jaser. Louis sortit et les foudroya du regard. Ils parleraient d’autant plus lorsque Athénaïs sortirait mais il savait très bien que sa Favorite était maline et qu‘elle attendrait que la cour ce soit un peu éloignée avant de montrer le bout de son nez. Louis savait très bien qu’ils n’étaient pas tous dupe et qu’ils se douteraient de quelque chose. Il passa devant sa femme qui l’interrogea du regard, Il lui lança un regard très significateur qui lui ferait comprendre qu’elle ferait mieux de ne rien dire du tout. Il savait que cette dernière était très paranoïaque. Il se mit donc en tête du cortège comme il le faisait habituellement. Mais il entendait jaser derrière son dos, même si ces derniers étaient des plus discret. *

- Je me demande pourquoi le Roi a voulu resté seul si longtemps.

* Dit un courtisan à un autre.*

- Je l’ignore totalement mais tout ceci n’est pas bon signe si vous voulez mon avis.

* Dit le second en mettant sa main sur le côté de sa bouche. *

* Louis en avait assez de ces commentaires. Mais il devait garder la tête froide et se comporter comme Louis le Roi Soleil qu’il était. Toute la cour arrivèrent devant le château. Louis entra directement dans ses appartements pendant que les courtisans se rafraîchissaient avec du jus de fruits et diverses pâtisseries qui avaient été dressée sur un buffet à l’extérieur. Un orchestre jouait dirigé par ce cher Lully. Louis donna l’ordre qu’on ne le dérange sous aucun prétexte. Il referma la porte derrière lui et retira sa veste qu’il posa sur l’accoudoir d’un fauteuil rouge. Il alla ensuite retirer sa perruque et il alla se rafraîchir le visage. Il alla ensuite s’étendre un peu sur son lit. *

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