Marianne, qui se trouvait dans son lit, dormait paisiblement. Les rayons du soleil traversaient les volets de sa chambre et finirent leur chemin sur le doux visage de la jeune femme. Doucement, elle ouvrit les yeux et un léger sourire fit son apparition sur son visage. La journée s'annonçait radieuse pour ce mois et cela avait le don de la mettre de bonne humeur. Elle se leva de son lit et ouvrit ses volets. La jeune femme contempla quelques instants l'extérieur. Une douce chaleur était également au rendez-vous. Ensuite, Marianne partit dans la salle d'eau faire sa toilette matinale. Elle en ressortit peu après, vêtue d'une robe noire qui laissait ses épaules dénudées. Elle s'installa ensuite à sa coiffeuse pour se maquiller. Elle se mit de la poudre, beaucoup de poudre, puis un peu de rose sur les joues. Elle maquilla également ses yeux pour les mettre en valeur. Après le maquillage, la coiffure. Marianne hésitait àles laisser détachés ou à les monter en chignon. Finalement, elle choisit la seconde option. Une fois le chignon fixé grâce à des petites pinces, elle ondula ses pointes. Ca y'est, elle était fin prête à profiter de cette journée.
Une fois dehors, la jeune femme avait décidé de se diriger vers les magnifiques jardins que présentait Versailles, et plus particulièrement vers le grand bassin, un lieu qu'aimait beaucoup Marianne pour sa tranquilité. Elle s'installa juste à côté du bassin, trempa très vite sa main droite dans l'eau fraîche du matin. Malgré l'heure assez matinale, on pouvait prévoir que la journée s'annonçait plutôt chaude. Heureusement, le grand bassin était placé à côté d'arbres qui faisaient de l'ombre et donnaient un peu de frais. Marianne aimait particulièrement les journées comme cela.
La jeune femme contemplait l'eau qui reflétait son image, elle l'effleura puis, perdue dans ses pensées, commenca à chantonné, d'une voix douce, quelques petites notes.
Un oiseau vint se poser tout près d'elle. Elle s'arrêta et sourit en voyant ce petit animal volant s'approcher d'elle. Lui aussi sortait quelques petits sons, comme s'il tenait à accompagner la jeune femme dans sa rêverie et dans sa musique inventée sur l'instant. Après quelques minutes passées en la compagnie de la jeune femme, l'oiseau s'envola pour une destination inconnue de la jeune femme. Elle reprit sa "chanson", sourire aux lèvres, trempant sa main dans l'eau. Sans aucune raison apparente, Marianne était heureuse.