| Qui êtes-vous donc, étranger ? |
Nom complet : Charles Henri Alexandre de Chalais-Mercoeur
Titre de noblesse : Comte
Fonction : Surintendant des affaires diplomatiques
Âge : 44 ans
Caractère (minimum 3 lignes) : Le Comte de Chalais ne bénéficie pas d'une réputation des plus agréables. Dans les milieux populaires, il serait décrit comme: un opportuniste, un traître, un homme cupide, de compagnie peu agréable, au comportement étrange et à l'expression hautaine. Ressentiment et jalousie pourrait animer ces médisances. On lui dénombre certaines qualités qui pourraient être sujet à devenir des défauts. Homme tout à fait dévoué, ce trait pourrait expliquer son habileté politique. Comme beaucoup à la cour, il attache de l'importance à l'orgueil.
Description physique (minimum 3 lignes) C'est un homme à l'apparence soignée et tout à fait distinguée. Il respecte et applique l'étiquette avec un soin attentif, de même que sa fonction de diplomate ne lui permet aucun écart.
Malgré un physique commun et un boitillement impossible à cacher, il séduit les femmes de la cour – qui avait tant raillé ce "traître" – par son esprit. On lui compte quelques fameuses aventures bien qu'il ne soit pas un grand amant fougueux.
Votre histoire jusqu'à maintenant (1670) (minimum 5 lignes) :
Naissance en octobre 1626, à l'aube. Soit 12 ans avant la naissance du Dauphin Louis. Il est le second enfant et second fils du Comte Philippe-Henri de Chalais, grand militaire du XVIIe siècle. Les premiers noms des Comtes de Chalais remontent à plus de 300 ans. Bien que faiblement influente, c'est une vieille noblesse.
Dès 1631, sa mère, Adélaïde-Charlotte de Mercoeur, lui confère une éducation complète pour l'époque. Parmi les sujets enseignés au jeune Charles, celui-ci démarquera vite ses préférences parmi celles-ci dont notamment l'Histoire contemporaine et la Littérature. Ils s'intéressent aux rois les plus controversés de l'Histoire Française.
Dans le désir d'affirmer la vocation de son père, on lui promet une carrière militaire comme il se doit dans la noblesse. Il s'avère être un piètre militaire, il y gagne tout au plus quelques voyages en campagne et à l'étranger. Un accident de cheval en 1643, l'écarte définitivement de cette voie car cela le condamne à boiter pour le reste de sa vie. On craint dès lors qu'il n'ait attrapé la Goutte.
Puisqu'il ne peut-être militaire, il sera dès lors membre du clergé. Charles n'entend rien à la religion qu'il ne comprend guère. Entre temps, en 1646, à l'âge de 10 ans, son père succombe à une maladie, probablement une infection suite à une blessure de guerre. Il fait de son mieux pour poursuivre cet enseignement au séminaire, il ne s'en préoccupe que pour devenir cardinal. Rêvant sans doute de poursuivre l'œuvre politique du feu Cardinal de Richelieu et trouve insultant qu'il ait pour successeur le cardinal de Mazarin.
C'est à cette époque, en 1650, que les tensions qui suivent dans le royaume l'entraînent à stopper son apprentissage au séminaire. Il rejoint le parti qui s'oppose à Mazarin et au jeune Dauphin et devient ainsi frondeur. Néanmoins, les Frondeurs ne lui associeront aucun rôle précis durant toute cette période bien qu'il leur fut de certaines avantages. Dans ce même temps, sa mère, dans ses derniers jours, pense enfin à le marier. Le choix tombe assez hasardeusement sur la Comtesse Marie-Gabrielle de Valençay, il a 25 ans, elle en a près de 10 ans de moins que lui. Et à ce jour, aucun enfant n'est encore né de cette union.
En 1653, après plusieurs années de lutte acharnée, le désormais Louis le quatorzième regagne enfin victorieusement son royaume après la Fronde qui avait divisé la noblesse et isolé le roi légitime de France. Le roi est sacré à Reims en 1654, et c'est à ce moment que Charles décide d'abandonner la capitale dans laquelle il était établi depuis ses premières participations aux mouvements de la Fronde. Le Comte de Chalais n'apprécie en rien ce nouveau roi plus que vaniteux et à la personnalité surfaite.
Au cours de cette même année, il se fait arrêter alors qu'il tente de regagner la Flandre. Il est envoyé directement à la Bastille où il purge un emprisonnement à durée indéterminée parmi d'autres frondeurs. Durant ce séjour à la Bastille, il continue de s'instruire des arts et de la littérature. On lui permit de poursuivre depuis sa geôle certaines de ses correspondances. Dont une avec un courtisan habile qui lui permettra de le réintroduire auprès du Roi Louis XIV.
Le Comte par le biais de ce courtisan demande au jeune roi de bien vouloir, “dans son infinie clémence", le gracier et lui assure une loyauté sans faille et une dévotion totale et inflexible. Dans ses lettres au roi, le Comte de Chalais se déploie en flatteries et en apologies.
En 1664, il quitte enfin la Bastille pour Versailles. Il sera resté en tout près de neufs années dans la forteresse.
A Versailles, il est complètement ébloui par la beauté du château de celui qu'on appelle le "Grand Roi". Il est réintroduit à la cour, gracié devant la cour par le roi mais s'intègre difficilement. En peu de temps, il constate que les temps changent, le roi semble apporter de la nouveauté dans son royaume. Et au final, les discours qu'il lui avait tenu dans ses lettres depuis la Bastille, le Comte de Chalais fini par les penser avec sincérité.
Toutefois, revenu auprès du Roi, il n'a aucun rôle à la cour, il n'est tout au plus qu'un courtisan, ce qu'il ne supporte pas. Il n'occupe son temps qu'en courant les aventures auprès des courtisanes mais cela ne réussit à l'occuper qu'un temps. De plus, il se contente difficilement de sa rente de Comte de Chalais comme revenu et suite à la Fronde, il a perdu une très grande partie de son immense fortune. S'étant rendu incapable, il tente de s'infiltrer dans la politique. Louis XIV reste pourtant réticent face à cet intérêt soudain du Comte pour la politique royale. Le Comte, lui, désire ardemment la fonction de Colbert qui dirige avec une grande compétence les finances. Louis XIV lui reconnaît toutefois des talents certains pour la négociation et surtout la diplomatie. Le Comte de Chalais se voit enfin chargé, en 1666, du portefeuille des affaires diplomatiques du plus puissant royaume d'Europe. Un poste de prestige et surtout qui lui permettra en peu de temps de s'enrichir considérablement sur la noblesse et les pays étrangers. En effet, le roi met à la disposition du Comte des sommes folles pour organiser des réceptions, exécuter des voyages et représenter le royaume de France dans toute sa grandeur et son flamboyant.
Il jouit depuis ce temps d'une position confortable qui semble satisfaire sa majesté. Il échappa, un soir de décembre 1970, à une tentative d'empoisonnement dont le responsable reste inconnu.
| Un petit questionnaire sur vous, derrière l'écran |
Prénom ou pseudonyme : Alexis
Âge (facultatif): 19
Localisation: Bruxelles
Passions: Histoire, cinéma, musique,
Pourquoi ce rôle ? : Parce qu'il me trottait dans la tête depuis bien longtemps!
Comment avez-vous connu le forum ? Après une longue traversée de consternation pour trouver un forum sur Versailles
Multicompte ? Si oui lequel ? : Pas pour l'instant, probable par la suite
Autres remarques : Quoi par exemple?
Avatar : John Malkovitch
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